FIL INFO – Alors que la France subit son troisième confinement, l’Isère compte 280 patients hospitalisés à cause de la Covid-19. Un plateau élevé qui peine à redescendre depuis novembre 2020. La vaccination, elle, s’accélère. Notamment grâce au vaccinodrome d’Alpexpo.
La troisième vague épidémique de Covid-19 s’abat actuellement sur la France. Et l’Isère n’est pas épargnée. Le département compte 280 patients hospitalisés sur le territoire dont 71 en soins critiques. Dans le détail, le centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (Chuga) accueille 198 patients dont 34 en réanimation et 13 en soins continus. Le Groupe hospitalier mutualiste (GHM) soigne 58 patients atteints de la Covid dont 9 en soins continus. La clinique Belledonne prend en charge 16 personnes dont 11 en réanimation et 4 en soins continus. Enfin, 8 patients sont soignés à la clinique des Cèdres.
Ces chiffres, bien qu’élevés, sont loin des records de la deuxième vague de novembre. Au plus fort de la crise, le 11 novembre 2020, les hôpitaux isérois accueillaient en effet 538 patients atteints de la Covid. Entre temps, le nombre d’hospitalisations est redescendu à 198 le 9 mars 2021.
La vaccination s’accélère
Pour tenter d’enrayer l’épidémie, le gouvernement mise depuis début janvier 2021 sur les vaccins. En une semaine, 6 439 injections ont été réalisées au sein du centre de vaccination à fort flux situé à Alpexpo. Sur la même période, le CHU Grenoble Alpes (site Nord – pavillon Châtin) a vacciné 4 383 personnes.
Le centre de vaccination d’Alpexpo prévoit en outre de monter en puissance. Initialement ouvert avec une capacité de 1 000 injections par jour, il peut d’ores et déjà vacciner jusqu’à 1 300 personnes sur une journée. Une capacité qui pourrait monter à 3000 dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, le gouvernement ouvre, ce week-end, la vaccination aux personnes de plus de 55 ans les plus exposées au virus.
Deux catégories professionnelles pourront en bénéficier. D’une part, les professeurs des écoles, des collèges et lycées, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, les accompagnants d’élèves en situation de handicap et les professionnels de la petite enfance. D’autre part, les policiers nationaux et municipaux, gendarmes et surveillants pénitentiaires.