FLASH INFO — La région Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région de France où la surmortalité est la plus élevée en période Covid. Tel est le constat dressé par l’Insee, qui compare le nombre de décès enregistré entre le 17 mars 2020 et le 16 mars 2021, et ceux de la même période un an auparavant.
Ce sont ainsi 82 475 décès qui ont été signalés entre le 17 mars 2020 et le 16 mars 2020 sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, contre 69 333 entre le 17 mars 2019 et le 16 mars 2020. Soit une augmentation de 19 %, inférieure à la hausse des décès de 22,3 % observée en Île-de-France, mais devant celle relevée en Bourgogne-Franche-Comté (17,4 %). Et surtout, bien supérieure à la moyenne de 12,9 % en France métropolitaine.
Les départements de la région les plus touchés ? En premier lieu, la Haute-Loire, qui affiche un taux de surmortalité de 23 %. Le département de l’Isère vient juste derrière, avec 22,3 % de décès en plus. Entre le 17 mars 2019 et le 16 mars 2020, l’Isère dénombrait ainsi 9279 décès. Ils sont 11 349 sur la même période un an plus tard. À l’inverse, le Cantal est moins concerné, avec une surmortalité de 4 %, très en dessous de l’ensemble des autres territoires.
Précision importante de l’Insee : « Il s’agit de décès toutes causes confondues et pas seulement des décès liés à la Covid-19″. L’institut prend également soin d’indiquer que les données sont encore provisoires, la transmission des informations les plus récentes pouvant être retardées par les mesures de confinement. De plus, « les communes ont une semaine pour transmettre les données et le délai de transmission varie en fonction du jour de la semaine ».