FLASH INFO – La Métropole de Grenoble élargit son dispositif d’aide à l’acquisition de véhicules professionnels « propres ».
Cette subvention à l’achat ou à la location de véhicules avait été mise en place en 2017 en lien avec l’instauration de la zone faibles émissions (ZFE). Mais à la seule destination des entreprises domiciliées sur le territoire de la métropole, comme nous en faisions alors part en novembre 2017.
Quatre ans après, la Métro pousse donc les murs. Le coup de pouce, entre 500 et 18 000 euros par véhicule, est désormais accessible aux établissements qui possèdent une succursale ou un établissement secondaire sur le territoire grenoblois.
« Cet élargissement concerne près de 1 500 établissements, dont 25 % de commerces de détail, soit environ 10% de l’ensemble des acteurs éligibles au dispositif d’aide », souligne la Métropole dans un communiqué.
Deux millions d’euros de budget, 112 000 euros consommés
C’est que le dispositif, qui a pour objectif d’accélérer la transition énergétique des véhicules et l’utilisation d’énergies alternatives, a quelque peine à décoller. Sur les 2 millions d’euros d’aides qui avaient été mobilisées, seules 39 subventions ont été accordées. Soit 112 000 euros consommés. Dans le détail, 15 concernent des véhicules électriques, 12 des GNV et 2 des GPL.
Un dispositif qui pour le monde économique grenoblois n’est pas la panacée. « L’enjeu n’est pas le financement », soulignait Olivier Six, chef d’entreprise et élu à Grenoble sur Place Gre’net. Pour les entreprises, le frein est d’abord à aller chercher du côté du calendrier de la ZFE. Un calendrier qui prévoit d’interdire la circulation des véhicules professionnels, poids lourds et utilitaires, Crtit’air 3 dès 2022. Et des véhicules Crit’air 2, soit la totalité du parc diesel, en 2025.
PC