FIL INFO — La Métropole de Grenoble a inauguré, jeudi 1er avril, les travaux du site de la fourrière et du refuge animal du Versoud. Entre mai 2019 et février 2021, deux millions d’euros ont été investis pour rendre l’équipement plus confortable pour les animaux comme pour les personnels et bénévoles, mais aussi moins énergivore.
Une nouvelle jeunesse pour la fourrière et le refuge animal du Versoud. Jeudi 1er avril, le président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari et la conseillère métropolitaine Sandra Krief ont inauguré les travaux de restauration menés sur le site entre mai 2019 et février 2021. Autrefois géré par l’agglomération grenobloise, l’équipement est en effet passé sous gestion métropolitaine en 2015.
Les maires du Versoud et de Domène, Christophe Suszylo et Chrystel Bayon, ont également pris part à l’inauguration. De même que Luc Jourdan, président du collectif citoyen Grési21, Philippe Peurière, président de l’Association pour la protection des animaux Grenoble et Isère (Apagi), et Vincent Provenzano, directeur régional du groupe Sacpa (Service pour l’assistance et le contrôle du peuplement animal).
Un site plus confortable et moins énergivore
Les missions du site ? D’une part, un service de fourrière et de ramassage des animaux, d’autre part un refuge hébergeant une partie des animaux dont la fourrière n’a pu identifier les propriétaires. Ceux-ci sont ensuite confiés à des familles d’accueil ou des refuges partenaires, en collaboration avec d’autres associations comme Cosa Animalia ou l’École du chat libre. De quoi permettre un taux d’euthanasie (2,86 % des animaux recueillis) parmi les plus bas de France, selon la Métropole.
Pourquoi des travaux ? Malgré des améliorations réalisées dans les années 2000, « d’importants travaux s’avéraient indispensables pour la bonne prise en charge des animaux et de meilleures conditions de travail pour le personnel salarié et les nombreux bénévoles actifs sur le site », explique la Métro. Qui a misé sur la réhabilitation de l’existant à l’exception d’un bâtiment, tout en s’attelant à rendre le site moins énergivore.
Au programme : de nouvelles toitures et des menuiseries en bois massif labellisé Bois des Alpes, l’installation d’une chaufferie à granulés et la pose prochaine de panneaux photovoltaïques sur le toit d’un des bâtiments. Les enclos destinés aux animaux ont quant à eux été agrandis, passant à 5 m2 pour la fourrière et 5,5 m2 pour le refuge. Le tout pour un coût de moins de 2 millions d’euros, pris en charge à 80 % par Grenoble-Alpes Métropole.