FLASH INFO — Quel état des lieux du tri des médicaments non utilisés (MNU) en Auvergne-Rhône-Alpes, et sur le territoire national ? Si l’association Cyclamed note une légère baisse en matière de quantité de MNU collectés, « en corrélation avec la baisse des ventes de médicaments », elle décrit également un tri « de plus en plus affiné ».
Selon une étude BVA, 78 % des Français déclarent rapporter leurs MNU en pharmacie, dont 57 % « systématiquement ». Des chiffres nationaux peu ou prou identiques sur la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un geste particulièrement ancré chez les personnes de plus de 35 ans, les femmes ou les habitants des zones les moins habitées. 51 % des habitants de la région (contre 44 % au niveau national) disent encore trier les emballages carton et les notices papier.
La motivation ? En premier lieu, la préservation de l’environnement. Une raison invoquées par 85 % des personnes interrogées sur le plan national, et même 88 % en Auvergne-Rhône-Alpes. La sécurité sanitaire arrive en deuxième position, invoquée par 62 % des habitants de la région. « Le dispositif limite les risques d’intoxications ou de confusions médicamenteuses au sein du foyer », rappelle en effet Cyclamed.
Quelle traduction quantitative ? En 2019, les pharmacies de France ont collecté 10 675 tonnes de MNU, soit une baisse de 1,40 % par rapport à 2018. Leur destination ? La valorisation énergétique, explique Cyclamed. Ainsi, les 1141 tonnes de MNU collectées en Auvergne-Rhône-Alpes ont été valorisées sur les sites isérois de Salaise-sur-Sanne et de Bourgoin-Jallieu, ainsi que sur le site de Bayet dans l’Allier, pour éclairer et chauffer des établissements publics.