FOCUS - Le vœu demandant à l'État de mieux encadrer l'utilisation du chauffage au bois, responsable de la majorité des émissions de particules fines, a été adopté par la Métropole de Grenoble sans les voix des communistes et des écologistes. Émilie Chalas, l'élue à l'origine de ce texte à la portée symbolique, dénonce une posture purement politique.
Ce n'était qu'un vœu, une délibération symbolique sans portée décisoire. Sur un sujet qui, à Grenoble, fait en général l'unanimité : la lutte contre la pollution de l'air. Mais un texte circonscrit aux particules fines, ces poussières en majorité émises par le chauffage individuel au bois dit « non performant ».
Alors, ce vœu a donné du fil à retordre aux élus du conseil métropolitain qui l'ont examiné ce 12 mars.
En question ? La nécessité pour Émilie Chalas, l'élue qui défendait ce texte et par ailleurs députée LREM de l'Isère, d'encadrer plus sévèrement l'utilisation des équipements de chauffage au bois. Ce sur fond d'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi « dérèglement climatique et résilience ».
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