FLASH INFO – Najat Vallaud-Belkacem sera la candidate des socialistes pour les élections à la tête de la Région Auvergne Rhône-Alpes les 13 et 20 juin prochains.
Dans une interview aux quotidiens régionaux Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne l’ancienne ministre de François Hollande, dont la candidature était pour ainsi dire un secret de Polichinelle, dit vouloir incarner « une alternative » à la politique de Laurent Wauquiez, qu’elle taxe de « clientélisme » » et de « court-termisme ».
A ses côtés ? Le Parti radical de gauche (PRG), Cap Ecologie – formation née de la fusion de Cap 21 et de l’Alliance écologiste indépendante – et la Gauche républicaine et sociale (GRS). Mais sans le pôle écologiste constitué d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Génération Ecologie et Generation.s. Ni le binôme formé du Parti communiste français (PCF) et de La France insoumise (FLI).
Najat Vallaud-Belkacem ambitionnait de faire des élections régionales « le laboratoire de l’union de la gauche » ? C’est mal parti même si l’ancienne élue de Lyon n’a pas fermé la porte. Et veut encore croire en un rassemblement avant le premier tour ou au soir du premier tour.
Bagarre autour du leadership
Une porte que le maire EELV de Grenoble a, lui, fermé. « Que Najat Vallaud-Belkacem, qui était élue auprès de Collomb et ministre de Manuel Valls, puisse dire « Tiens, venez derrière moi », ça va sembler un peu incongru à tout le monde. C’est quand même pas la logique politique, et les aspirations des gens », soulignait Eric Piolle invité du Grand Jury sur LCI.
Dans les Hauts-de-France, les différents partis de gauche ont réussi l’union autour de l’euro-députée écologiste Karima Delli. En Auvergne Rhône-Alpes, c’est la conseillère régionale d’Annecy Fabienne Grébert (non encartée) qui conduira la liste des écologistes.
PC