EN BREF — Par voie de communiqué, plusieurs syndicats isérois réagissent à la campagne de collage nominatif contre deux professeurs de Sciences Po Grenoble en reprenant à leur tour l'accusation d''islamophobie" à leur encontre. Ils demandent à la direction de l'IEP de désavouer les enseignants concernés.
"Depuis des collages nominatifs sur les façades de Sciences Po le 4 mars, l'emballement médiatique présente les deux collègues comme des victimes." Dans un communiqué commun, les syndicats CGT FERC Sup, Solidaires étudiant-e-s Grenoble, Sud Éducation, CNT Jeunes 38, UEG, RER-A ou encore Unef Grenoble mettent à leur tour en cause les deux professeurs de Sciences Po Grenoble, accusés de "fascisme" et d'"islamophobie" par un affichage sauvage sur les murs de l'IEP.
L'Unef avait partagé sur Twitter la photographie du collage nominatif, ainsi que les noms des deux enseignants désignés. © Unef Grenoble
Reprenant l'argumentaire de l'Union syndicale Sciences Po Grenoble (également signataire du communiqué), les syndicats mettent la médiatisation de l'affaire sur le compte des médias. "Ce sont bien certains de ces médias [...] qui ont aussi fait le choix d'afficher publiquement les noms des personnes impliquées", jugent-ils. Quand bien même l'Unef Grenoble a relayé la photographie du collage sur Twitter, dans un post accompagné des noms des enseignants.
Une collègue des deux professeurs "attaquée personnellement" selon les syndicats
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