FIL INFO – L’académie de Grenoble lance une campagne de recrutement de 86 « médiateurs de lutte anti-Covid » pour participer aux campagnes de dépistage dans les établissements scolaires. Les candidats ont jusqu’au 5 mars 2021 pour postuler.
Quatre-vingt-six « médiateurs de lutte anti-Covid ». Tel est le chiffre annoncé par l’académie de Grenoble pour accompagner des campagnes de dépistage dans les établissements scolaires des cinq départements qu’elle recouvre. Des recrutements en CDD, avec début de mission « le plus tôt possible ». Attention ! Les candidats potentiels ont jusqu’au 5 mars 2021 pour envoyer CV et lettres de motivation aux coordonnées indiquées sur le site de l’académie.
Les profils recherchés ? Des « personnes majeures, titulaires d’un diplôme niveau 4 du répertoire national des métiers et des certifications professionnelles (Bac et équivalent) ou de niveau 3 des filières sanitaires et sociales », décrit le rectorat de Grenoble. Les médiateurs devront par ailleurs être dotés de nombreuses qualités : respect de la « confidentialité, écoute, discrétion, bon relationnel, diplomatie, réactivité et [capacité à] faire preuve d’adaptation face au changement, aisance avec les outils de bureautique ».
Tâches d’accueil… et de prélèvement
Sous la responsabilité d’un « professionnel autorisé » et après avoir suivi une formation, les médiateurs de lutte anti-Covid auront pour tâche l’accueil des personnes ou des élèves, avec explication du déroulement du test et saisie des informations nécessaires. Mais aussi la délivrance des messages de sensibilisation ou de conduite à tenir selon les résultats des tests. De même que « diverses tâches administratives ».
Enfin et surtout, les médiateurs auront à charge de réaliser les prélèvements, de procéder à leur analyse et d’en délivrer les résultats. Et même, selon le niveau de leur formation, de procéder au « contact tracing ». Autrement dit, de participer à l’identification des personnes ayant été en contact avec un cas positif.
Avec ces recrutements, l’académie espère pouvoir « augmenter significativement les capacités de dépistage dans les établissements », en constituant des « équipes mobiles d’intervention rapide ». Tout en libérant les professionnels de santé et les secouristes afin de les rendre disponibles pour des tâches « à plus forte technicité ». Notamment, conclut l’académie de Grenoble, pour « le défi de la vaccination ».