FOCUS - À Grenoble, le torchon brûle entre la Ville et l'Alliance citoyenne depuis l'intrusion de l'association dans les locaux de Grenoble Habitat, bailleur social contrôlé par la municipalité. Alors que la mairie a décidé de couper les ponts, l'Alliance citoyenne annonce porter plainte à son tour. Changement de ton ?

L'Alliance citoyenne devant les portes de l'Hôtel de ville. © Tim Buisson – Place Gre’net
À Grenoble, il y a de l'eau dans le gaz entre la Ville et l'Alliance citoyenne, association connue pour ses opérations coup de poing dans le logement social, comme la défense des personnes handicapées ou du port du voile islamique et ses dérivés. Le 17 décembre 2020, la mairie lui a fait savoir que la porte lui était désormais fermée.
L'élément détonateur ? L'intrusion le 4 décembre de l'association dans les locaux de Grenoble Habitat, bailleur social dont la Ville est actionnaire majoritaire. Le ton était monté et Grenoble Habitat avait porté plainte *. Une plainte classée sans suite après que le président de l'association ait fait l'objet d'un rappel à la loi par un officier de police judiciaire.
Fin de l'épisode ? Pas vraiment. Si la Ville de Grenoble refuse maintenant tout échange avec quiconque se réclame de l'Alliance citoyenne, l'association contre-attaque.
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