FOCUS - Le parquet de Grenoble et les services de police et de gendarmerie ont conjointement décidé de lutter contre le phénomène de livraison à domicile de stupéfiants. En effet, à la faveur des mesures de confinement, les trafiquants se sont adaptés et ce type de trafic s'est considérablement développé ces derniers mois. L'objectif du parquet ? Faire en sorte que les délinquants n'investissent pas ce créneau en pensant qu'ils sont à l'abri des poursuites.
À la faveur des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, les trafiquants de stupéfiants ont adapté leur offre pour faire évoluer leur juteux “business”. Les dealers sont ainsi de plus en plus nombreux à proposer des services de livraisons à domicile dont les noms sont calqués sur ceux existants. Parmi eux, « Uber shit, Delivr'Weed » ou encore « Ubercoke » fleurissent et se développent sur les réseaux sociaux depuis maintenant plusieurs mois.
Aussi, le parquet de Grenoble et les services de gendarmerie et de police2La police judiciaire, la DDSP 38, la section de recherches et le groupement de la gendarmerie, ont-ils décidé « d'évaluer et de lutter contre ce phénomène », indique ce 25 février 2021 Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble. Qu'espèrent la justice et la police ? Que les délinquants ne s’investissent pas dans ce créneau en « pensant qu’ils sont à l’abri de toutes poursuites ».
Des cyber-patrouilleurs pour contacter les trafiquants et leur commander des stupéfiants
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