FOCUS — Avec treize élus, le groupe « Communes au cœur de la Métropole » (CCM) est le premier groupe d’opposition de la Métropole de Grenoble et tient à le faire savoir. Trois de ses membres organisaient le 12 février une conférence de presse pour dire tout le mal qu’ils pensent de la majorité. Leurs récriminations ? Une Métro inefficace, « ingouvernable »… et même « brutale » avec son opposition.
Et si la Métropole de Grenoble s’intéressait un peu plus aux nids-de-poule ? C’est, en substance, le message que porte le groupe d’opposition « Communes au cœur de la Métropole » (CCM). Ses élus Dominique Escaron (maire du Sappey-en-Chartreuse), Jean-Damien Mermillod-Blondin (maire de Corenc) et Michel Savin (sénateur de l’Isère et ancien maire de Domène) avaient
donné rendez-vous à la presse vendredi 12 février afin de dresser un constat sévère sur la politique métropolitaine.

De gauche à droite, Michel Savin, Dominique Escaron et Jean-Damien Mermillod-Blondin, membre du groupe d’opposition métropolitain CCM © Florent Mathieu – Place Gre’net
Petit rappel avant tout : avec treize membres, et non douze comme l’indique le (superstitieux?) site de la Métro, CCM est le premier groupe d’opposition métropolitain. Et pourtant, juge son président Dominique Escaron, des opposants comme Alain Carignon ou Émilie Chalas semblent plus facilement occuper le débat. Une « pollution », selon ses termes, qu’il déplore : « Quand on représente neuf communes, ce n’est pas pareil qu’opposant dans une ville ! »
Un « enflure » métropolitaine au détriment du service public, juge CCM
Personnellement, je fais partie de l’arc humaniste qui ne coupe pas le chauffage quand il gèle comme l’a fait celui de E. PPPiolle, E. Martin, A. Confesson, C. Deslattes, etc (je ne donnerai pas tous les noms, j’ai pitié pour elle.s‑eux).
Dominique ESCARON n’est pas un « politique » c’est un pragmatique. Et je crois qu’il a raison.
La gouvernance de la Métropole a du mal à fonctionner, le jeu Piolle / Ferrari ne fonctionne plus comme il l’a été dans le passé, Ferrari a pu compter sur l’opposition pour être élu, et ceci il ne peut l’oublier.
Ce que Piolle n’a d’ailleurs cesse de lui rappeler, alors même que Ferrari avait un bon bilan dans une majorité complexe. Positionner Mangaburu comme impétrant est un coup d’épée politique. Ferrari aurait intérêt à se délester d’une partie de la majorité Piolle, et en cela le coup de comm d’Escaron devrait progressivement permettre à Ferrari de prendre conscience qu’il est finalement plus facile de composer au delà des appareils, et de l’idéologie…Nombreuses métropoles sont moins politisées que Grenoble, travailler pour l’intérêt général devrait être le maitre mot. A titre personnel, étant de gauche, je mise sur la construction, plutôt que sur la polémique, et je soutiens Escaron dans sa démarche.