FOCUS - Les syndicats de la police nationale de Grenoble se disent consternés par les propos d'Éric Piolle tenus lors d'une interview sur l'antenne de France Inter le 3 février 2021. En cause, des phrases de l'élu grenoblois sur l'impunité de certains policiers, reprises ensuite sur son compte Twitter. Des éléments de langage également jugés inquiétants par Alain Carignon, qui dénonce en l'occurrence la « Trumpisation » d'Éric Piolle. Quant à Émilie Chalas, cette dernière a également réagi invitant le maire à se préoccuper de la sécurité des Grenoblois.
Il y a à nouveau de l'eau dans le gaz dans les rapports entre le maire de Grenoble Éric Piolle et les principaux syndicats de la Police nationale de la ville. En cause, les propos tenus par l'élu qui était l'invité, ce mercredi 3 février 2021, des journalistes Léa Salamé et Nicolas Demorand dans le cadre de leur émission Le Grand entretien, sur l'antenne de France Inter.
Questionné sur le projet de loi confortant le respect des principes de la République, le maire de Grenoble n'a pas mâché ses mots. Notamment en affirmant « qu'il faudrait sortir de l'impunité » par l'entremise d'un « Beauvau de la confiance » plutôt que d'aller vers la « fracture de la société » qu'imposerait cette loi. Entendez l'impunité des dealers, de ceux qui lèvent la main sur femmes et enfants, de l'évasion fiscale et des crimes d'écocide. Mais aussi contre « l'impunité des quelques-uns en uniforme qui font des violences policières et ne sont pas touchés, ni leur hiérarchie ».
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