FLASH INFO – La police iséroise a appréhendé, lundi 1er février, un couple suspecté d’avoir commis une série de vols de cartes bancaires. Ils doivent être jugés en comparution immédiate ce vendredi 5 février à Grenoble.
Les deux suspects, âgés de 37 ans pour l’homme et 35 ans pour la femme, sont suspectés d’avoir commis une série de vols en réunion sur personnes vulnérables précédés de dégradations.
Les faits se sont produits sur plusieurs parkings de la région grenobloise à Échirolles, Meylan, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, Bourgoin-Jallieu mais aussi dans le sud de la France à Saint-Raphaël et Argens.
En tout, dix femmes âgées de 64 à 85 ans ont été victimes de ces vols. Les faits identifiés s’étendent du 10 juillet 2019 au 29 décembre 2020.
Vols “à l’italienne”
Les enquêteurs ont d’abord été saisis pour un vol sur une personne âgée de 85 ans, dont les pneus avaient été crevés durant ses achats au supermarché. Alors qu’elle sortait du magasin, les deux suspects avaient proposé leur aide à la victime pour changer sa roue, tout en profitant de ce moment pour lui subtiliser sa carte bancaire.
Un peu plus tard, les auteurs du larcin lui avaient téléphoné sous une fausse identité en lui indiquant que sa carte avait été retrouvée et était en sécurité. Rassurée, elle n’avait pas fait opposition. « Pendant ce temps, ils en profitaient pour faire de nombreux achats », précise le procureur de Grenoble Eric Vaillant.
Les suspects nient les accusations
Les investigations menées par les policiers ont permis d’identifier les auteurs de ce vol par ruse en profitant de l’inattention de la victime, dit “vol à l’italienne”. Les enquêteurs ont ainsi pu effectuer des rapprochements avec une série de faits identiques commis sur la Côte d’azur.
La police a interpellé les deux suspects lundi 1er février, avant de les placer immédiatement en garde à vue. Le couple a été présenté devant le Tribunal de Grenoble le lendemain. Mais ils ont refusé de répondre aux questions des policiers et ont nié les faits.
L’homme a été incarcéré, tandis que sa compagne, enceinte de six mois, était placée sous contrôle judiciaire. Le couple doit être jugé en comparution immédiate ce vendredi 5 février à Grenoble.