EN BREF - Après la Ville de Grenoble, la Métropole a à son tour rejeté la charte de la laïcité proposée par Émilie Chalas (LREM). Une charte qui conditionnait l'octroi de subventions aux associations au respect d'un certain nombre de principes. Mais l'idée n'est pas abandonnée pour autant. Et revient dans le cadre de la loi contre le séparatisme, examinée à l'Assemblée nationale depuis ce 1er février. Son article 6 soumet ainsi les associations à un contrat d'engagement.
La Métro n'aura pas sa charte de la laïcité. À l'instar de la Ville de Grenoble, les élus métropolitains ont rejeté par 50 voix contre et 48 pour la proposition de la marcheuse Émilie Chalas. Celle d'adopter un texte conditionnant l'octroi de subventions aux associations à un certain nombre d'engagements.
Ce n'est pas tant les critères qui ont fait sortir de ses gonds Jean-Paul Trovéro du groupe Communes, coopération et citoyenneté, majorité. Mais le principe même.
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