FLASH INFO – Émilie Chalas, conseillère municipale à Grenoble et par ailleurs députée et élue métropolitaine, a réagi ce vendredi 29 janvier 2021 sur le récent abattage d’arbres de la place Victor-Hugo, actuellement en plein travaux de rafraîchissement. S’inquiétant de la pertinence de l’opération, l’élue demande à la Ville de Grenoble la transmission d’un rapport sur l’état sanitaire des arbres coupés.
« Végétaliser nos rues, nos immeubles et nos parcs pour atténuer le changement climatique. Créer des puits de fraîcheur pour rendre la ville plus vivable, c’est faire de Grenoble une vraie ville nature. » Ainsi, Émilie Chalas introduit-elle son communiqué. Un leitmotiv qu’elle n’a eu de cesse répéter durant toute la campagne des municipales.
Quant à Éric Piolle, le maire de Grenoble, il s’était engagé, se souvient-elle « à planter 15 000 arbres d’ici 2030. Soit plus de trois fois moins que l’ambition que nous nous étions fixée ».
L’occasion pour l’élue d’ironiser sur les contradictions du maire en la matière. « Celui qui, dans ses discours, sanctuarise à juste titre tout espace de nature, est aussi celui qui fait couper des arbres, en plein centre-ville, par souci d’aménagement urbain », le tance-t-elle. Émilie Chalas évoque ainsi, photos à l’appui, « des arbres vivants, en bonne santé, qui auraient pu contribuer à la lutte contre le changement climatique encore des années ». Ce alors que la municipalité les a « diagnostiqués en évolution négative » pour justifier leur abattage.
« Où sont aujourd’hui les militants perchés dans les arbres du Parc Paul-Mistral ? »
« Nous voilà donc tristement étonnés, car il reste toujours difficile de voir des arbres, en bonne santé, abattus », enchaîne Émilie Chalas. Avant d’enfoncer le clou. « Où sont aujourd’hui les militants perchés dans les arbres du Parc Paul-Mistral, au moment de la construction du stade des Alpes ? », interroge-t-elle.
Très remontée, l’élue se souvient aussi de l’indignation de l’édile lorsqu’en 2019 EDF prévoyait de couper plusieurs centaines d’arbres. « Où est-il aujourd’hui ? », s’indigne-t-elle.
« Face à cette situation une nouvelle fois dramatique et qui interroge, je demande la transmission du rapport sur la santé sanitaire des arbres de la place Victor-Hugo. Ce afin que le doute soit levé sur la légitimité de ces récents abattages », conclut Émilie Chalas.