FOCUS – Des agents du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) Grenoble-Alpes ont entamé une grève reconductible ce lundi 25 janvier, avec le soutien de plusieurs organisations étudiantes. Dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail, ils s'opposent notamment à la fin des horaires aménagés, qui permettait au personnel de limiter les contacts et donc le risque de transmission du Covid-19.

Une trentaine de personnes ont manifesté devant le restaurant universitaire Diderot du Crous. © Tim Buisson – Place Gre’net

"Certains responsables du Crous [Grenoble-Alpes, ndlr] veulent faire des économies au lieu de penser à notre santé", s'insurge Ozdemir Huseyin, secrétaire générale de la CGT des Crous, très remontée contre la direction.

Cette dernière a décidé, mercredi 20 janvier, de mettre fin à l'aménagement des horaires de ses employés. Depuis novembre, les agents travaillaient en effet vingt-cinq heures au lieu de trente-huit heures trente par semaine. Sans baisse de leur rémunération.

Une décision que contestent les syndicats alors que la situation sanitaire se dégrade en France. Pour marquer leur mécontentement, ils ont entamé une grève reconductible à partir du lundi 15 janvier. Ils étaient ainsi une trentaine de manifestants devant le restaurant universitaire Diderot du Crous sur le campus de Saint-Martin-d'Hères. Plusieurs syndicats étudiants sont également venus apporter leur soutien aux grévistes.

Des horaires aménagés pour limiter les risques de transmission du virus