FOCUS – Après un premier diagnostic social, la Ville de Grenoble s'est engagée, ce jeudi 14 janvier 2021, à « mettre à l'abri » les occupants d'un immeuble vacant du quartier de l'Abbaye. Mais ces derniers, soutenus par l'association Droit au logement, réclament toujours la réquisition de l'immeuble, dans l'attente d'une solution de relogement pérenne. Et refusent d'intégrer le dispositif d'hébergement d'urgence hivernal mis en place par la préfecture de l'Isère.
Depuis ce 12 janvier 2021, les lignes semblent bouger quant à la cinquantaine d'occupants d'un immeuble vacant du quartier de l'Abbaye.
En effet, « pour la première fois depuis un mois », indique la Ville de Grenoble, une équipe de travailleurs sociaux du CCAS et de Grenoble-Alpes Métropole accompagnée de personnels du bailleur social Actis a pu pénétrer dans le bâtiment.
Leurs objectifs ? Rencontrer les habitants et procéder à un premier état des lieux de leurs situations. Ceci « dans la perspective d’étudier la transformation du bâtiment en un hébergement, sous le pilotage de la préfecture », explique la Ville.
De fait, 52 personnes occupent le bâtiment, ouvert le 12 décembre dernier par Droit au logement (Dal 38) et désormais privé de fluides par Actis. Devant l'« absence de dialogue », l'association a engagé un bras de fer avec la municipalité grenobloise, notamment pour obtenir la réquisition de l'immeuble, dans l'attente d'une solution de relogement « décente » pour les occupants. Lesquels refusent d'intégrer le dispositif préfectoral d'hébergement d'urgence hivernal préconisé par la Ville.
« Ces gens-là, nous ne les avons pas inventés ! »
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