FLASH INFO — « On subit les conséquences, mais qui agit sur les causes ? ». Tel est le mot d’ordre de la nouvelle campagne nationale lancée par l’association L214, et qui sera portée par des centaines de militants dans 38 villes de France samedi 16 janvier. À Grenoble, les défenseurs de la cause animale se donnent rendez-vous rue Félix-Poulat, de 14h30 à 16h30.
Par cette action, l’association entend « interpeller Emmanuel Macron sur le rôle de l’élevage intensif dans l’émergence de nouvelles pandémies ». L214 s’appuie notamment sur les travaux de Serge Morand, auteur du récent ouvrage L’Homme, la faune sauvage et la peste (Fayard). « C’est bien souvent à travers les activités agricoles que se développent de nouvelles interfaces entre la faune sauvage, qui est un réservoir à virus, et les animaux domestiques et les êtres humains », estime ainsi le chercheur en écologie au CNRS, cité par le site de la Cirad.
Les revendications portées par L214 ? Un plan d’action concret pour réduire les risques de pandémie. Avec au programme « un moratoire immédiat sur l’élevage intensif et l’interdiction de nouvelles constructions destinées à élever des animaux sans accès au plein air ». Ainsi qu’un plan de sortie de l’élevage intensif, et une « politique publique de la réduction de la consommation de viande et des autres produits animaux ».
Nantis d’un masque « On subit les conséquences », avec banderoles et panneaux à l’appui, les militants de L214 alerteront les passants et les inviteront à signer une pétition à l’intention d’Emmanuel Macron. Mais aussi à « interpeller les maires pour qu’ils portent leurs revendications auprès d’Emmanuel Macron ». Et l’association d’inviter le maire de Grenoble Éric Piolle, soutenu par le Parti animaliste durant les élections municipales de 2020, à se fendre d’un tweet pour soutenir ses revendications.