FLASH INFO – Un homme d’une tren­taine d’an­nées a été inter­pellé ce 5 jan­vier à Vienne, dans le nord Isère, dans le cadre d’une enquête pré­li­mi­naire ouverte pour asso­cia­tion de mal­fai­teurs en vue d’une entre­prise terroriste.

Perquisitions ce 5 jan­vier 2021 au domi­cile d’un sus­pect à Vienne dans le Nord Isère – Image Google

D’après une infor­ma­tion du Dauphiné Libéré, les enquê­teurs sont inter­ve­nus à 6 heures du matin au 22 rue Lafayette, un quar­tier à l’est de la ville.

Sous la hou­lette du par­quet natio­nal anti-ter­ro­riste, les forces de l’ordre, appe­lées en nombre, appuyées par des agents de la DGSI (Direction géné­rale de la sécu­rité inté­rieure) ont jus­qu’en milieu de mati­née per­qui­si­tionné un véhi­cule et un appar­te­ment. Dans le lot, une arme a notam­ment été sai­sie. Et l’homme placé en garde à vue pour déten­tion d’armes.

D’après les pre­mières infor­ma­tions, les enquê­teurs sus­pec­taient un départ vers la Syrie. Le nord Isère, proche de la ban­lieue lyon­naise, a été à plu­sieurs reprises le théâtre de faits en lien avec une entre­prise terroriste.

Le nord du dépar­te­ment par­ti­cu­liè­re­ment tou­ché par la radi­ca­li­sa­tion islamiste

En 2015, un atten­tat à Saint-Quentin-Fallavier coû­tait la vie à un chef d’en­tre­prise retrouvé déca­pité. Dix ans aupa­ra­vant, c’est à Chasse-sur-Rhône à une dizaine de kilo­mètres, que le GIA (groupe isla­mique armé), à l’o­ri­gine de la vague d’at­ten­tats en 1995, avait ins­tallé une de ses bases arrière.

A cette époque, 67 signa­le­ments de pos­sibles can­di­dats au départ pour le jihad avaient été recen­sés dans le seul dépar­te­ment de l’Isère, d’a­près l’Unité de coor­di­na­tion de la lutte anti-ter­ro­riste (UCLAT).

PC