FOCUS - Le conseiller municipal Hosny Ben Redjeb a quitté la majorité d’Éric Piolle en octobre 2020. Revenant sur cet épisode douloureux, il témoigne de sa déception au lendemain de la victoire de Grenoble en commun, à laquelle il a contribué. Désormais électron libre au sein du conseil municipal et rattaché au groupe Actes à la Métropole, l'ex-militant PS entend bien user pleinement de son droit d'expression.
«Je voulais apporter mes idées au projet commun, autour de la politique des quartiers sud, en terme de participation des habitants, mais on n'a rien voulu savoir, et c'est ça que je regrette », déplore Hosny Ben Redjeb, ex-colistier de Grenoble en commun.
C'est ce qui a conduit le conseiller municipal à démissionner en octobre dernier de la majorité conduite par Éric Piolle, maire EELV, pour prendre l'étiquette « non inscrit ». Si Hosny Ben Redjeb revient sur cet épisode avec une pointe d'amertume, il précise bien qu'il n'a pas claqué la porte en partant et qu'il ne tient rancœur à personne. «J'ai peut-être été trop naïf, envisage-t-il un instant, pour se raviser : «J'ai tout de même suffisamment de bouteille et de militantisme derrière moi pour constater que le dialogue n'était pas transversal. »
Changement d'attitude de l'exécutif, une fois la victoire en poche
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 82 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous