FLASH INFO – La région Auvergne Rhône-Alpes poursuit sa croissance démographique, révèle l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Elle compte désormais près de 8 millions d’habitants, soit 12,3% de la population métropolitaine. Ce qui en fait la région la plus peuplée après l’Île-de-France. Dans le département de l’Isère, cette augmentation de la population semble toutefois marquer le pas.
Que révèle le dernier recensement de l’Insee ? Que la croissance démographique se poursuit dans l’Hexagone. La France métropolitaine comptait ainsi 64 844 037 habitants au 1er décembre 2018, soit une hausse d’environ 1,5 million tous les cinq ans en moyenne. La région Auvergne Rhône-Alpes poursuit également sa croissance démographique et compte près de 8 millions d’habitants.
Le département de l’Isère comptait pour sa part, à cette date, 1 263 563 habitants. Soit une hausse de 0,5% entre 2013 et 2018. Une croissance démographique qui marque le pas puisqu’elle était de +0,8% entre 2008 et 2013.
Deux facteurs expliquent cette diminution. Tout d’abord, le taux de variation annuel moyen dû au solde naturel (écart entre le nombre de naissances et celui des décès) fléchit légèrement : il passe de +0,6% entre 2008 et 2013 à +0,5% entre 2013 et 2018. Ce taux reste toutefois supérieur à la moyenne nationale annuelle, qui s’élève à +0,4%.
D’autre part, le taux de variation lié au solde migratoire (écart entre le nombre de personnes entrées sur un territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties sur une période donnée), est quant à lui passé de 0,1% à 0 % sur la même période.
À noter également : le département de l’Isère a enregistré une surmortalité entre septembre et octobre 2020 à cause de l’épidémie du Covid-19. Soit une hausse de 20% qui pourrait, à terme, peser sur la démographie.
Métropole de Grenoble : une démographie atone
La métropole de Grenoble connaît quant à elle une croissance démographique très faible. Sa population n’a en effet augmenté que de 0,1% entre 2013 et 2018.
« L’évolution de sa population ralentit nettement, du fait de l’aggravation de son déficit migratoire (plus de personnes ayant quitté la métropole que de personnes arrivées sur son territoire, ndlr), malgré un solde naturel plus élevé que la moyenne régionale », détaille l’Insee dans son enquête. Une situation qui reste stable depuis une dizaine d’année. La métropole de Lyon connaît, pour sa part, une croissance de 0,9%.