FIL INFO – Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté la requête de France nature environnement (FNE) concernant l’A480. L’association contestait l’arrêté préfectoral portant autorisation environnementale pour les travaux d’aménagement de l’autoroute et l’échangeur du Rondeau. Une requête supplémentaire déboutée par le tribunal administratif.
Nouveau recours et nouveau rejet. Mardi 22 décembre, le tribunal administratif de Grenoble a rejeté le recours de l’association France nature environnement demandant l’annulation de l’arrêté préfectoral portant autorisation environnementale pour les travaux de l’autoroute A480.
Une nouvelle décision qui va permettre la poursuite des travaux, ce qui réjouit la préfecture de l’Isère. Le préfet rappelle en effet que ces aménagements permettront d’avoir « moins de bouchons, moins de pollution et moins de bruit ». Des arguments que contestent certains militants écologistes qui craignent une augmentation de la circulation automobile.
Le 7 juin 2019, le tribunal administratif avait déjà rejeté le référé-suspension contre l’arrêté d’autorisation environnementale relatif aux travaux d’aménagement de l’A480. Le 18 février 2020, c’est le recours des sociétés Araymond qui avait été rejeté. Elles demandaient une annulation en urgence de la déclaration d’utilité publique et des travaux. Les sociétés pointaient du doigt de potentiels désagréments liés au projet.
Les travaux vont se poursuivre jusqu’en 2023
Les travaux se poursuivent donc sur l’A480. Ils permettront d’ajouter une troisième voie de circulation et de rénover l’échangeur du Rondeau donnant accès à l’A41 en direction de Chambéry. Les constructeurs espèrent ainsi fluidifier le trafic et limiter la pollution.
Fin 2019, le déplacement du mur anti-bruit de 8 mètres de haut a entraîné la destruction de 54 logements. De l’autre côté de celui-ci, des arbres seront plantés sur le talus qui le recouvre.
Des travaux d’envergure… et qui coûtent cher. Le coût du chantier a d’ailleurs bondi de 30% par rapport au budget initial. La facture est passée de 80 à 106 millions d’euros.
Il a fallu prendre en compte l’amélioration de l’insertion urbaine et paysagère des ouvrages, mais aussi des espaces pour les modes de déplacement doux. Une facture prise en charge par l’État, la Métropole, le Département et la Région Auvergne Rhône-Alpes. Ces travaux devraient se terminer fin 2023.