EN BREF – Des organisations de jeunesse, collectifs et syndicats appelaient à une nouvelle mobilisation contre les « lois liberticides » du gouvernement, ce samedi 19 décembre 2020 à Grenoble. En cause ? Les lois de Sécurité globale, de programmation de la recherche et celle confortant les principes républicains. Fustigeant « un élan sécuritaire », les manifestants demandent toujours le retrait pur et simple de ces trois textes.
Un effet de l'approche des fêtes de fin d'année ou de la multiplication des manifestations cette dernière semaine ?
Toujours est-il que les troupes étaient beaucoup moins fournies à Grenoble ce samedi 19 décembre que lors des précédentes mobilisations contre le projet de loi Sécurité globale qualifié de « liberticide ».
En réponse à l'appel d'organisations de jeunesse, de collectifs et de syndicats2Dont le Nouveau Parti anticapitaliste de l'Isère (NPA 38), Pour Une Écologie sociale et solidaire Isère, Unef Grenoble. Mais aussi Action collective et luttes étudiantes et Solidaires Isère et le Collectif anti-répression Grenoble (Car 38). Sans oublier l'Union nationale lycéenne de l'Isère (Unl 38) et le collectif Grenoble en lutte., entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées sur le parvis du palais de justice à 14 heures. Également dans le collimateur des manifestants, la loi de programmation de la recherche (LPR) et le projet de loi confortant les principes républicains. L'objectif de cette nouvelle mobilisation ? Maintenir la pression sur le gouvernement pour le stopper « dans son offensive sécuritaire ».
Les manifestants demandent le retrait pur et simple des trois lois
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