FLASH INFO – Un pas de plus dans la compréhension de la maladie d’Alzheimer ? C’est ce qu’affirme une équipe internationale de scientifiques dirigée par le Synchrotron. Et qui implique le Laboratoire européen de biologie moléculaire, l’Institut de biologie structurale et l’Institut des neurosciences de Grenoble.
Grâce au synchrotron, les chercheurs expliquent avoir réussi à déchiffrer le rôle d’une protéine spécifique, appelée ECSIT, dans l’activité mitochondriale. Les mitochondries étant en quelque sorte les « centrales électriques » des cellules, en cela qu’elles génèrent de l’énergie dans le corps. Et notamment dans les neurones, « partie du corps qui se dégradent considérablement avec l’âge et, particulièrement avec Alzheimer ».
« Nous avons découvert que l’ECSIT régule la fonction des protéines pour qu’elles accomplissent le travail qu’elles doivent accomplir », indique Montserrat Soler López, responsable de la recherche. Or, l’ECSIT pourrait être « très sensible à la présence d’amyloïdes », substance responsable de nombreuses maladies. Et réagirait en se surmultipliant, quitte à détruire le neurone. Tel est, du moins, l’objet futur de recherche de l’équipe.
Si l’étude, publiée dans la revue scientifique Angewandte Chemie, établit beaucoup de théories, elle n’en demeure pas moins « une nouvelle étape importante dans la connaissance des origines de la maladie d’Alzheimer », estiment ses auteurs. Et ceci alors que « l’origine de la forme la plus répandue de la maladie d’Alzheimer (…) n’est toujours pas clairement identifiée malgré des décennies d’études scientifiques ».