FLASH INFO – Le Conseil d’Etat confirme la fermeture des remontées mécaniques. Dans une ordonnance rendue ce 11 décembre, le juge des référés a rejeté la demande de professionnels de la montagne et de plusieurs collectivités qui réclamaient que soit suspendue la décision de maintenir fermées les remontées mécaniques dans les stations de ski.

Le Conseil d’Etat a confirmé la fermeture des remontées mécaniques pendant les fêtes de fin d’année © S.Merindol
Le 4 décembre, le Premier ministre avait interdit au public l’accès aux remontées mécaniques, à l’exception des professionnels et des enfants membres d’une association affiliée à la Fédération française de ski.
Une décision contestée de toutes parts, et notamment du côté des collectivités par le département de l’Isère et la Région Auvergne Rhône-Alpes. Quand le maire de Grenoble Eric Piolle considérait que le sujet de la fermeture de tels équipements « n’était pas un sujet majeur ».
« La mesure contestée aura des effets économiques certes très importants pour les zones concernées », souligne le Conseil d’Etat dans un communiqué accompagnant la décision. « Toutefois, il relève que l’épidémie de Covid-19 se maintient à un niveau élevé, qui crée une forte pression sur le système de santé, notamment dans les régions où se pratiquent les sports d’hiver ».
« La mesure contestée ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés »
« Il juge ainsi que la mesure contestée, qui a pour objectif de limiter les contaminations supplémentaires occasionnées par des flux importants de déplacements, ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés invoquées par les requérants, et notamment à la liberté d’entreprendre ».
Dans les stations de ski, où on se préparait à telle décision, c’est le branle-bas de combat à quelques jours du coup d’envoi des fêtes de fin d’année. « Dont acte, la décision est prise », commente aux Deux Alpes le maire de la commune Christophe Aubert. « C’est une forte mise en difficulté de l’ensemble des domaines en montagne. Mais pas seulement, cette décision impacté jusque dans les vallées ».
« Maintenant, on va rechercher comment se faire indemniser pour tout le préjudice subi mais on va aussi être force de propositions ». Pour mettre en place d’autres activités autour de la neige notamment.