EN BREF - Faute de charte de la laïcité, le Printemps républicain milite à Grenoble pour la mise en place d'un conseil local des principes républicains. Le principe est le même : contrôler l'octroi des subventions versées aux associations. Un sujet sensible depuis que Ville et Métropole ont abondé au fonctionnement du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), association aujourd'hui dissoute.

Le CCIF a été subventionné par la Ville et la Métropole de Grenoble pour tenir des permanences juridiques à la maison des habitants de Prémol. DR
Le refus de la Métropole de Grenoble de demander le remboursement des subventions qu'elle avait versées au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) n'est pas du goût du Printemps républicain.
Le mouvement, à l'origine d'une charte de la laïcité présentée aux candidats aux municipales et qui entend peser en 2022, s'étonne dans un communiqué, non pas tant de l'impossibilité avancée par le président de la Métro d'exiger un tel remboursement, mais de l'ordre des priorités dans l'octroi des subventions.
« On ignore si, comme cela est possible, ces subventions ont fait l’objet en leur temps, d’un contrôle de la part de la collectivité, souligne son représentant à Grenoble Aurélien Py. En tout état de cause, il semble surprenant de considérer que ne figure pas au premier rang de ces conditions, le respect des principes républicains. »
Le Printemps républicain réclame des « décisions politiques fortes »
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