FLASH INFO — « Contre les lois liberticides et la précarité, pour l’emploi et les salaires ». Tel est le mot d’ordre de la manifestation organisée à Grenoble samedi 5 décembre, à l’appel des syndicats CGT, Solidaires, Unef et UEG, ainsi que du collectif Droit au logement 38. Rendez-vous est donné à 14h devant le CCI.
« On ne sortira de la crise et on évitera les suivantes qu’en construisant les solutions avec celles et ceux qui font concrètement le monde, les travailleur-ses, en partant des besoins de l’ensemble de la population et non de la volonté de préserver les intérêts de quelques-un-es », écrivent les organisateurs. Pour qui « la Macronie a choisi son camp » en privilégiant, estiment-ils, les actionnaires et les aides aux entreprises sans contrepartie.
Très contestée, la loi Sécurité globale compte également au sein du mouvement social. Une loi que les syndicats jugent « liberticide ».« Les conquêtes sociales sont intimement liées aux libertés démocratiques. Vouloir s’attaquer aux unes revient fatalement à s’en prendre aux autres », ajoutent-ils.
Les revendications ? Les organisateurs demandent « un moratoire (…) sur toutes les mesures de restructuration, délocalisations et licenciements », ainsi que l’arrêt des « cadeaux fiscaux aux entreprises » et le rétablissement de l’impôt sur la fortune. Au niveau social, sont encore demandées une baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, une augmentation du Smic à 1800 euros, et une augmentation des salaires comme du point d’indice des fonctionnaires.
Enfin, les manifestants réclameront le retrait des réformes de l’assurance-chômage et des retraites, tout comme celui de la loi Sécurité globale. « Pas question de profiter de la crise pour faire reculer les droits et les libertés et nous imposer une nouvelle cure d’austérité. Nous portons des propositions pour un véritable “plan de rupture” pour garantir le “plus jamais ça !” et gagner la transformation en profondeur de notre société », concluent les organisations.