FOCUS - Plusieurs organisations syndicales avaient lancé un appel à la grève au niveau national pour le secteur social et médico-social ce jeudi 3 décembre. À Grenoble, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place Doyen Gosse. Les travailleurs du secteur s'insurgent d'avoir été oubliés du Ségur de la santé. Ils demandent plus de moyens et davantage de reconnaissance.
Les professionnels du secteur social et médico-social ne décolèrent pas. Et multiplient les mobilisations ces dernières semaines. Sur la place Doyen Gosse, ils étaient plusieurs centaines ce jeudi à battre le pavé pour afficher leur mécontentement sur les banderoles et exprimer leur colère.
Jeudi 26 novembre, les salariés du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) avaient déjà manifesté pour dénoncer leur exclusion de la prime Ségur, qui s'élève à 183 euros. Un oubli qui ne passe pas pour les employés du secteur.
Des travailleurs également confrontés à la crise du Covid
"On a besoin de se retrouver pour prendre des forces, scande l'un des organisateurs au micro. "On est dispersés, on est atomisés dans nos différents domaines d'intervention." Sur la petite place coincée entre la basilique du Sacré-Cœur et l'IUT2, la foule est compacte. Le soleil inonde la moitié du square et réchauffe les manifestants. Célia partage un café avec l'une de ses collègues. Elles viennent de Brié-et-Angonnes, commune située au pied de la chaîne de Belledonne. Toutes deux travaillent en maison d’accueil spécialisée au Val Jeanne Rose, un centre pour les adultes polyhandicapés.

Plusieurs centaines de personnes étaient présentes place Doyen Gosse à Grenoble. © Tim Buisson – Place Gre’net
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