FOCUS - Les assistants d'éducation (AED) manifestaient partout en France, mardi 1er décembre, pour dénoncer les conditions d'exercice de leur métier. Alors que la crise sanitaire a accentué leur charge de travail, ils réclament des moyens supplémentaires afin d'accompagner au mieux les élèves. En Isère, plusieurs vies scolaires de collèges et lycées étaient ainsi fermés toute la journée.
"Nous, ce que l'on veut [ce sont] des meilleures conditions de travail, la protection des élèves et plus de moyens dans cette crise", explique l'une des assistants d'éducation (AED) du collège Pablo Picasso devant l'entrée de l'établissement échirollois. Les élèves qui reprennent les cours en ce début d'après-midi viennent de franchir les portes après avoir montré leur carnet de correspondance. Mais aujourd'hui, ils devront se passer de vie scolaire.
Les AED ainsi que les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) et les assistants chargés de prévention et de sécurité (APS) ont été invités à faire grève pour dénoncer leurs conditions de travail. A l'origine de cet appel, une intersyndicale composée du Snes-FSU, du Snalc, de Sud Éducation et de la CGT.
Mardi 10 novembre, les enseignants s'étaient déjà rassemblés place de Verdun à Grenoble pour réclamer des moyens supplémentaires afin d'affronter la crise sanitaire. Une grève suivie par 8,38% des enseignants selon le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Le Snes-FSU affirme, pour sa part, que 45% des personnels en collège étaient en grève.
La crise sanitaire a accru la charge de travail…
Mais qui sont ces personnels d'éducation non enseignants qui ont eux aussi décidé de se faire entendre ? Ces professionnels accompagnent les élèves au quotidien pour les surveiller durant les intercours, les temps de récréation, de demi-pension, à l'internat et pour l'aide aux devoirs. Problème : ils doivent composer avec des moyens limités.
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