FLASH INFO – Sans surprise, ce second « confinement » est bien parti pour avoir moins d’impact sur la qualité de l’air que le premier. Au printemps, la réduction drastique de l’activité économique et du trafic routier avait permis de constater une baisse notable des émissions de polluants, et notamment aux abords des voiries.
Pour ce second épisode, la baisse des polluants automobiles est (forcément) moins marquée.
De fait, depuis la fin du mois d’octobre, le trafic routier a baissé entre 20 et 25 % en semaine, et de 50 % les week-ends.
« Ainsi, la diminution des taux de dioxyde d’azote est moins nette qu’en mars-avril, de l’ordre de – 40 % par rapport à la “normale” des cinq dernières années », constate Atmo, l’association chargée de surveiller la qualité de l’air dans la région.
Ce qui est vrai pour les oxydes d’azote, principalement issus du trafic routier, l’est nettement moins pour les particules fines, l’autre principale composante de la pollution atmosphérique. Et pour cause, les poussières étant majoritairement issues du chauffage au bois, elles sont directement tributaires de la météo.
« Au printemps, comme à l’automne, il ne se dégage pas une tendance très nette d’évolution des concentrations de particules », convient Atmo. Résultat, la qualité de l’air se dégrade cet automne comparativement au printemps. « Il est difficile d’évaluer la part du confinement dans cette dégradation, notamment du fait du télétravail, mais l’influence du chauffage est en revanche indéniable ».