Report de la conférence sur la laïcité d'Émilie Chalas... qualifiée "d'hypocrite" par les Républicains

Polémique sur la loi « sécu­rité glo­bale » : la dépu­tée LREM Émilie Chalas monte au créneau

Polémique sur la loi « sécu­rité glo­bale » : la dépu­tée LREM Émilie Chalas monte au créneau

 

FOCUS - La députée LREM de l'Isère Émilie Chalas affirme qu'elle votera en faveur de la loi "sécurité globale" à l'Assemblée nationale. Un texte de loi qui suscite de vifs débats. Pour ses opposants, il menace la liberté d’informer et de manifester. Pour la majorité, il doit permettre de mieux protéger la police.

 

 

Le projet de loi "sécurité globale" n'en finit pas de susciter les controverses. Mardi 17 novembre, plus de 300 manifestants ont protesté contre ce projet de loi porté par la majorité à Grenoble. Au même moment, partout en France, avait lieu le même type de rassemblement. Émilie Chalas, députée de l'Isère, tient à affirmer qu'elle votera bien en faveur de ce texte lors du vote solennel du 24 novembre. Et s'explique sur ce choix.

 

Émilie Chalas vole au secours de la loi "sécurité globale".Les manifestants craignent une atteinte au droit de manifester et à la liberté d'expression. © Tim Buisson – Place Gre’net

Les manifestants craignent une atteinte au droit de manifester et à la liberté d'expression. © Tim Buisson – Place Gre’net

Pour elle, ce texte vise avant tout à protéger les forces de l'ordre. "Ils doivent pouvoir être en mesure d’intervenir et de se protéger avec les moyens appropriés", explique la députée. La loi "sécurité globale" doit ainsi permettre de renforcer la coopération entre police municipale et nationale. Et la députée de rappeler l'attentat de Nice du 29 octobre 2020 ayant fait trois morts, où c'est la police municipale qui a neutralisé le terroriste.

 

"Je ne doute pas que le maire de Grenoble, Éric Piolle, saura se saisir pleinement de ces nouveaux dispositifs et travaillera, enfin, de concert avec les différents acteurs locaux", ironise Émilie Chalas. L'édile s'oppose en réalité vivement à cette loi et l'a exprimé dans une vidéo sur Twitter le 17 novembre.

 

 

Article 24 : face à la controverse, Gérald Darmanin s'apprête à lâcher du test

 

En cause, surtout, l'article 24 qui prévoit de pénaliser d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention, lorsque celle-ci a pour but de porter « atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

 

Face à la polémique croissante – notamment alimentée par le placement de plusieurs journalistes en garde à vue suite à la manifestation contre la loi de "Sécurité globale" –, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a lui-même décidé de lâcher du test. Il a ainsi proposé, jeudi 19 novembre, d’introduire un amendement modifiant le controversé article 24, débattu ce vendredi 20 novembre en séance.

 

 

"Non, Éric Piolle, cette loi ne protège pas la police contre les Français !"

 

Poursuivez votre lecture

Il vous reste 47 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.

Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous

Tim Buisson

Auteur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

A lire aussi sur Place Gre'net

Les syndicats dénoncent "une répression syndicale" à Science Po Grenoble, sur fond de saisie de la déléguée à l'égalité
Déléguée à l’é­ga­lité sai­sie à Sciences Po Grenoble pour du har­cè­le­ment moral : les syn­di­cats y voient « une répres­sion syndicale »

FLASH INFO - Les syndicats CGT, FSU et Sud Éducation 38 de l'Université Grenoble-Alpes comme les organisations étudiantes Ourse1Organisation universitaire pour la représentation syndicale étudiante Lire plus

StopMicro revendique une "victoire" après la suspension du projet d'extension de Soitec sur Bernin
Suspension du pro­jet d’ex­ten­sion de Soitec à Bernin : StopMicro reven­dique une « victoire »

FLASH INFO - Le collectif StopMicro revendique une victoire alors que l'entreprise Soitec vient de suspendre son extension prévue sur la zone d'activité économique de Lire plus

Nouvelle opération Tous en règle de M Tag, avec la lutte contre la fraude (toujours) en ligne de mire
Nouvelle opé­ra­tion Tous en règle de M Tag, avec la lutte contre la fraude (tou­jours) en ligne de mire

FLASH INFO - Alors que des voix syndicales se font entendre contre le projet de déployer des contrôleurs en civil sur son réseau, la société Lire plus

ANVCop21 et Parlons-Y Vélo réclament une sécurisation des carrefours pour les cycles et les piétons
ANVCop21 et Parlons‑Y Vélo réclament une sécu­ri­sa­tion des car­re­fours pour les cycles et piétons

FLASH INFO - Une vingtaine de militants des organisations ANV-Cop21 et Parlons-Y Vélo se sont donné rendez-vous à l'intersection entre le boulevard Joseph-Vallier et les Lire plus

Villages d'avenir, programme issu de France Ruralités, fait étape dans le Trièves avec des projets communs portés par cinq localités
France Ruralités : des pro­jets com­muns por­tés par cinq loca­li­tés du Trièves label­li­sées Villages d’avenir

FLASH INFO - Laurent Simplicien, secrétaire général du préfet de l'Isère, et Marius Gatouillat, chef de projet France Ruralités auprès de la préfecture de l'Isère, Lire plus

Le festival de cirque Courts-CIRCuits revient pour une 5e édition à Seyssinet-Pariset du mardi 16 au dimanche 28 avril 2024. Présenté par l’école de cirque grenobloise, Vit’amin, il aura lieu dans un chapiteau dans le parc Lesdiguières. ©FB Vit'anim
Seyssinet-Pariset : le fes­ti­val de cirque Courts-Circuits lance sa 5e édition

ÉVÉNEMENT - Le festival de cirque Courts-Circuits revient pour une 5e édition à Seyssinet-Pariset du mardi 16 au dimanche 28 avril 2024. Présenté par l’école Lire plus

Flash Info

Les plus lus

Agenda

Je partage !