FLASH INFO – De nouveau fermées au public en raison du confinement, les entreprises du loisir indoor grenoblois souffrent. Et accusent, pour certaines, une perte allant jusqu’à 70 % de leur chiffre d’affaires cette année. Ayant « le sentiment d’être abandonnés » par l’État, les acteurs du secteur lancent un appel à l’aide pour passer cette crise qui menace leur existence.
Escape game, laser game, bowling, karting, réalité virtuelle, plaine de jeux pour enfants, surf indoor, foot en salle… Tous font partie du secteur du loisir indoor. N’appartenant pas à des commerces dit “essentiels”, ces entreprises avaient dû fermer leur accès au public lors de la première vague épidémique, au printemps dernier. C’est de nouveau le cas avec ce second confinement, en vigueur au moins jusqu’au 1er décembre 2020.
Les répercussions de ces fermetures temporaires sont considérables pour les acteurs grenoblois du secteur, qui le font savoir. « Nous représentons des activités qui ont pour vocation de divertir et d’apporter de la joie à nos clients adultes et enfants : le loisir indoor, expliquent-ils dans un communiqué de presse diffusé lundi 16 novembre. Plus d’un million de visiteurs sont venus se divertir dans nos structures en 2019. Cette année 2020 a jusque-là été très compliquée pour notre secteur, entraînant une baisse de chiffres d’affaires allant jusqu’à – 70 % pour certains d’entre nous. »
« Pourquoi avons-nous le sentiment d’être abandonnés ? »
Après avoir déjà dû fermer plus de trois mois, « cette nouvelle période de confinement s’annonce sombre pour notre secteur, alertent-ils. Nous sommes fermés sans possibilité de générer du chiffre d’affaires. »
Ces acteurs du loisir indoor grenoblois ont écouté les interventions du chef de l’État, notamment sa promesse d’aider les secteurs en souffrance, « quoi qu’il en coûte ». Or ils considèrent visiblement qu’elle n’est pas tenue. « Notre président a indiqué qu’aucune entreprise ne sera[it] laissée de côté, pourquoi avons-nous le sentiment d’être abandonnés ? », s’interrogent-ils. Avant de lancer un cri d’alarme : « Si nous n’arrivons pas à traverser cette crise, le secteur du loisir indoor ne sera plus qu’un souvenir ».