FLASH INFO – Dans un courrier adressé au ministre de la Santé, les sénateurs Les Républicains de l’Isère Michel Savin et Frédérique Puissat s’inquiètent de l’exclusion de nombre de professionnels des revalorisations promises dans le cadre du Ségur de la santé.
« La liste de ces professionnels » discriminés » est longue et non exhaustive », soulignent les 61 signataires *.
« Les professionnels des maisons d’accueil spécialisées (Mas), des services d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad), des établissements de services et d’aide au travail (Etat), des sections annexes d’établissements et services d’aide par le travail (Saesat), des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa), des services d’accompagnement à la vie sociale (Savs), des services de soins infirmiers à domicile (Ssiad), de l’Établissement français du sang (EFS) et les professionnels libéraux ».
Le 13 juillet, un plan de 8,1 milliards d’euros était signé. Il prévoit des hausses de salaires et des primes pour les professionnels « en première ligne de l’épidémie ». Et notamment 183 euros nets mensuels, versés en deux fois, aux personnels hospitaliers et des Ehpad publics. Dont sont exclus les salariés du privé comme les aides à domicile.
Des exclus également dans le public
« Jour après jour, les parlementaires sont interpellés par des professionnels qui se retrouvent exclus des revalorisations sans en comprendre les raisons, ce qui génère des inquiétudes et un sentiment d’injustice, d’autant que ces différences de traitement peuvent se révéler au sein d’un même établissement », soulignent les sénateurs.
Ils ne sont pas les seuls à inviter le ministre à engager le dialogue. Ou à le réouvrir. Dans une lettre adressée au Premier ministre, le président de la fédération des hôpitaux de France souligne que indique que 55.000 fonctionnaires hospitaliers sont toujours exclus des accords de Ségur.
*Soixante et un parlementaires de la majorité sénatoriale dans un courrier adressé le 12 novembre à Olivier Véran.