FOCUS - Après une enquête menée auprès de leurs adhérents, quatre organisations professionnelles représentatives du secteur de l'hôtellerie-restauration expriment leurs inquiétudes. Selon ces dernières, la crise du coronavirus pourrait entraîner la fermeture de deux hôtels, cafés, restaurants et discothèques sur trois. L'occasion pour elles de demander à l'État de prendre le problème à bras-le-corps en mettant en œuvre des mesures « indispensables et urgentes ».
Quatre organisations professionnelles3Le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC), le Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration (GNI-HCR), l'Union des métiers et des industrie de l'hôtellerie (Umih) et le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC) représentatives du secteur de l'hôtellerie-restauration tirent une nouvelle fois la sonnette d'alarme quant aux effets de la crise sanitaire sur la profession. Ce juste après les résultats d'une enquête réalisée auprès de 6 600 entreprises adhérentes suite à l'instauration de la nouvelle période de confinement.
Cette prise du pouls des professionnels révèle ainsi que deux établissements sur trois pourraient baisser le rideau pour des raisons économiques. Parmi ceux interrogés, 80 % étaient des bars, cafés et restaurants, tandis que 20 % représentaient le secteur de l'hôtellerie. « Craignez-vous que cette deuxième fermeture administrative puisse condamner votre établissement ? », ont ainsi questionné les organisations professionnelles. Les réponses obtenues auprès des adhérents sont sans appel : 65,8 % d'entre eux ont répondu par l'affirmative.
« C'est à la fin de l'année que les choses vont se concrétiser »
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