FLASH INFO — Des « acronymes barbares qui signent la mort des paysans locaux et bafouent nos normes environnementales et sociales ? ». C’est ainsi que le groupe d’opposition régional RCES (Rassemblement citoyens écologistes solidaires) qualifie les traités de libre-échange Tafta, Ceta ou Jefta.
C’est dans le cadre d’une journée de mobilisation contre l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur que les élus prennent cette fois la parole. Le Mercosur (pour « Mercado Común del Sur », « Marché commun du Sud ») désigne une communauté économique de plusieurs pays d’Amérique du Sud. Parmi lesquels le Brésil, l’Argentine, le Paraguay ou encore l’Uruguay. Ainsi que des pays associés comme le Chili, le Pérou ou l’Équateur.
Pour le groupe RCES, la France doit bloquer l’accord entre l’UE et le Mercosur. » Cet accord aura un impact dramatique sur l’agriculture et la déforestation en Amazonie », affirme-t-il. De plus, « la libéralisation des marchés des semences ou des médicaments auront des conséquences dans bien des domaines ».
« L’actualité sanitaire et climatique donne raison aux alter-mondialistes de la première heure. Le libre échangisme est néfaste. Il entraîne des pertes d’emplois locaux, une baisse du savoir-faire et un abaissement des exigences environnementales », estime ainsi la présidente du groupe RCES Fabienne Grebert. Si l’accord a été conclu en 2019, il doit à présent obtenir la ratification de l’ensemble des états membres de l’Union européenne.