FOCUS – La crise sanitaire replonge les finances de la Ville de Grenoble dans une situation très fragile, avec une épargne nette attendue négative. C’est ce qui est ressorti du conseil municipal de ce lundi 2 novembre 2020, qui examinait une décision modificative du budget 2020. Selon la municipalité, sans aides de l’État, cette situation devrait s’aggraver sur la période 2021 – 2022. En cause, des recettes atones et des dépenses alourdies par les conséquences de pandémie.

Hakim Sabri, adjoint aux finances, lors du conseil municipal en visioconférence ce 2 novembre 2020. Copie d’écran
« Nous traversons depuis plus de six mois une situation inédite, tant sur le plan sanitaire que social qui n’est pas sans incidence financière sur le fonctionnement de la collectivité. »
Hakim Sabri, adjoint aux finances, présentait, ce 2 novembre 2020 devant le conseil municipal, une décision modificative1Ce sont des délibérations qui viennent modifier les autorisations budgétaires initiales. Soit pour intégrer des dépenses ou des ressources nouvelles, soit pour supprimer des crédits antérieurement votés. (DM) visant à enregistrer les conséquences de la crise sanitaire sur les finances de la Ville. Soit une augmentation de 2 085 827 euros de la section fonctionnement et de 7 976 269 euros de la section investissements, respectivement pour leur parties dépenses et recettes.
L’occasion de faire le point, selon l’adjoint, « sur le budget de fonctionnement de la Ville en recettes et dépenses, autant que sur la dégradation des épargnes ». Mais aussi sur la gestion du CCAS « fortement sollicité en cette période de crise sanitaire », a souligné Hakim Sabri.
Les finances fragilisées par une perte nette de recettes de 3,9 millions d’euros
si je comprend bien l’article :
Recette : 3,9 millions
Depense : – 1,3 millions
Total : 2,6 million en moins
Je déduis que la crise du Covid à couté 2, 6 millions d’euro à la ville soit de l’ordre de 10 euros par habitant. bah, ca va, non ?
Ils n’ont qu’à réclamer le remboursement des subventions qu’ils ont donné au ccif ça fera toujours quelques euros en plus dans la caisse de la ville
Pas d’argent mais E. PPPiolle a refusé les 2 millions d’euros offerts par la région pour financer la sécurité. Par contre il va dépenser pour installer des caméras de « vidéo verbalisation » (dixit Maud Tavel dans le DL) dès l’année prochaine.
Car comme tout le monde le sait, le délinquant n°1 à Grenoble c’est l’automobiliste. Loin devant les dealers de Mistral, les tireurs au mortier, les pro Daesh qui taguent au centre ville.
https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/grenoble_38185/un-nouveau-tag-retrouve-sur-un-mur-de-grenoble-indique-que-daesh-recrute-le-parquet-saisi_37222304.html