FLASH INFO – La Région Auvergne-Rhône-Alpes a adopté le 15 octobre les « contrats régionaux de sécurité ». Le principe ? « Proposer aux communes et intercommunalités intéressées (…) un accompagnement renforcé de la Région, plus complet et adapté à leurs besoins », décrit le Conseil régional.
Présenté en assemblée plénière, le dispositif a été approuvé avec les voix de la majorité, plus celles de LREM et du RN. Les autres groupes d’opposition se sont abstenus, à l’exception du groupe RCES qui a voté contre.
Les contrats régionaux de sécurité se divisent en trois volets. D’abord, un (nouveau) soutien renforcé pour la vidéosurveillance. « La Région relèvera le plafond de subvention de 30 000 à 50 000 euros par an et par commune pour l’installation d’équipements de vidéoprotection en haute définition dans les espaces publics, les abords des lycées et des gares », écrit la collectivité. Objectif : soutenir l’installation de 800 caméras supplémentaires dans les prochains mois.
Ensuite, la Région veut « apporter un soutien à la création, l’extension et la modernisation des Centres de supervision urbains permettant des visionnages en temps réel ou différé ». Elle s’engage ainsi à financer à hauteur de 50 % (avec un plafonnement à 100 000 euros) les dépenses en lien avec les aménagements et les équipements techniques des communes et intercommunalités. Et compte à court terme sur la création ou la modernisation de quatre ou cinq CSU.
Enfin, la collectivité propose une aide pour l’équipement des polices municipales. Qu’il s’agisse de caméras-piétons, de lampes-torches, de sifflets… ou de gilets pare-balles ou pistolets à impulsion électriques. « Le soutien régional ciblé sur les communes pourra porter sur 50 % des dépenses liées aux équipements avec une subvention plafonnée à 30 000 euros par commune et intercommunalité », conclut-elle.