FLASH INFO – Alain Carignon demande le remboursement de la subvention que la Ville de Grenoble a versé au Collectif de lutte contre l’islamophobie en France (CCIF).
Le conseiller municipal d’opposition et son groupe annoncent déposer le 2 novembre, en conseil municipal, un amendement lors du vote des subventions aux associations. Un amendement réclamant le remboursement des 3 800 euros versés de 2016 à 2018.
« La tentative de dédouanement exprimée par l’adjoint au maire, M.Carroz, selon laquelle cette subvention avait été instruite avec la préfecture de l’Isère a été totalement démentie par le préfet de l’Isère montrant à nouveau le peu de crédit de la parole municipale », souligne le groupe Société Civile, Divers Droite et Centre dans un communiqué.
« Le CCIF est idéologiquement la branche juridique des Frères musulmans en France et il est aujourd’hui dans le viseur du gouvernement pour être dissout. Par ses subventions et mise à disposition d’un local, la ville de Grenoble a donc financé une association islamiste. Cela contribue à développer l’islamisme politique sur la ville, avec l’argent du contribuable. Etablir ce constat alors que notre pays connaît des événements dramatiques démontre une fois de plus les conséquences des orientations politiques de la municipalité ».
La liste du fondateur du CCIF recensée parmi les dix listes communautaires aux municipales
Un remboursement sous conditions ? « En 2016, le contexte était différent. Si, aujourd’hui, le ministère conclut à des liens avec des réseaux islamistes, on demandera le remboursement des trois ans de subventions », avait souligné Emmanuel Carroz dans Le Dauphiné libéré.
Pendant trois ans, de 2016 à 2018, la Ville de Grenoble a participé au financement de l’association et notamment pour ses activités de conseils juridiques. La somme – 2 000 euros la première année, puis 1 000 et 800 euros – a été versée au nom d’un particulier domicilié à Garge-les-Gonesses au nord de Paris : Samy Debah, le fondateur du CCIF. Lequel, après s’être présenté aux dernières législatives, a échoué de peu à prendre la mairie en 2020 à la tête d’une liste recensée comme communautaire par le ministère de l’Intérieur.
« Quand on connaît la bureaucratie tatillonne que la municipalité impose aux associations, on ne peut être qu’étonné de cette légèreté et s’interroger sur ses raisons, pointe le groupe d’opposition.