FOCUS - Face à la crise économique qui s'amorce, les bailleurs sociaux isérois entendent bien être des acteurs de la relance. Et, pour ce faire, continuer de réhabiliter et de construire des logements sociaux, en dépit des difficultés du moment. De quoi permettre, selon eux, de limiter l'impact social et économique de la crise, tout en préservant l'environnement.
"On a vécu l'époque confinement. Maintenant, on vit l'époque couvre-feu. Le logement devient quelque chose d'essentiel, encore plus que d'habitude", constate Isabelle Rueff, présidente de l'Association des bailleurs sociaux de l’Isère (Absise) et directrice générale d'Alpes Isère Habitat. Un secteur qui dit mesurer pleinement l'ampleur des enjeux qui se présentent devant lui.
"La crise sanitaire a complètement mis en évidence la nécessité d'avoir des logements abordables et confortables", ajoute-t-elle. Comme après la crise financière des subprimes en 2008, les bailleurs désirent ainsi jouer un rôle "d’amortisseur social". Ce alors que la crise a fragilisé les plus précaires. Et que les files d'attente de l'aide alimentaire ne désemplissent pas.
Les bailleurs ne manquent ainsi pas de rappeler que 250 000 millions d'euros sont investis chaque année dans l'économie locale pour rénover des bâtiments. Une aubaine pour les 1 300 travailleurs du secteur.
De leur côté, les associations de locataires ont récemment demandé à l’ensemble de ses acteurs locaux regroupés au sein d'Absise de s'engager via une « charte commune d’engagement » pour accompagner les résidents en situation de "fragilité économique". Sans réponse pour l'instant.
L’État débloque 500 000 euros pour la rénovation des logements
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