EN BREF – L’instauration de la mesure de couvre-feu, en vigueur depuis le 17 octobre 2020, hérisse certains Grenoblois. Ceux-ci dénoncent une mesure autoritaire qui s’attaque à leurs droits. Mais s’ils s’accordent à la contester, tous ne poursuivent pas les mêmes objectifs ni la même démarche, certains d’entre eux allant beaucoup plus loin…
Depuis le samedi 17 octobre 2020, l’instauration d’un couvre-feu de 21 à 6 heures du matin contraint près 20 millions d’habitants de grandes métropoles françaises à faire une croix sur leurs sorties nocturnes. Si, dans son immense majorité, la population respecte les consignes gouvernementales visant à limiter la propagation du Covid-19, d’autres se rebiffent contre une mesure jugée « liberticide et inefficace ».
C’est notamment le cas à Grenoble où près de 160 manifestants se sont rassemblés rue Félix-Poulat un peu plus d’une heure avant l’entrée en vigueur du couvre-feu, ce samedi 17 octobre. Ce à l’appel de plusieurs organisations dont Attac, NousToutes 38, la Confédération nationale du travail (CNT), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et l’Union communiste libertaire (UCL).
Le couvre-feu ? « Une mesure autoritaire de plus pour s’attaquer à nos droits »
Il est normal, dans une société libre et démocratique et tolérante comme la nôtre, que la bêtise puisse s’exprimer.
Le dernier bastion de l’obscurantisme.
Partout ailleurs plutôt facho.
Disons : de droite.
A Grenoble, si j’ai bien compris, facho aussi, mais de gôche, d’extrême-gôche.
Bref, des fascistes, mais en pire.