FOCUS - L'Agence régionale de santé entend anticiper un potentiel afflux de cas graves de Covid-19 en demandant aux hôpitaux et cliniques de la région de déprogrammer les interventions chirurgicales non urgentes. Six mois après la première vague, la situation se reproduit, faute de lits et de personnels en nombre suffisant. Le personnel étant épuisé, elle s'est même aggravée.
L'Agence régionale de santé (ARS) demande aux établissements de santé, publics comme privés, de décommander les interventions chirurgicales pour les quinze jours à venir. Objectif ? Faire de la place aux potentiels futurs malades graves du Covid.
L'hôpital public et les cliniques privées sont, comme au printemps, appelées à remettre à plus tard les opérations non urgentes « et sans préjudice de perte de chance avérée à court terme pour les patients », souligne l'ARS dans un communiqué publié le 16 octobre au soir. « Pour prévenir et anticiper une saturation des lits par une augmentation à venir des cas graves attendus de Covid-19, il convient d'augmenter rapidement les capacités d'accueil, tant en hospitalisation conventionnelle qu'en réanimation », précise-t-elle.
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