FOCUS - Une soixantaine d'enseignants s'étaient donné rendez-vous devant le rectorat ce mercredi 14 octobre 2020 à l'appel du Collectif défense éducation de l'Isère (CDE 38). Les enseignants opposés à la réforme Blanquer tenaient ainsi à dénoncer leur « mise au pas » par leur hiérarchie. Mais aussi l'absence de moyens dont ils disposent face à une situation sanitaire très compliquée depuis la rentrée scolaire.
Une soixantaine d'enseignants – mais aussi de jeunes étrangers majeurs – participaient à un rassemblement devant le rectorat, ce mercredi 14 octobre 2020.
En l'occurrence, le deuxième de la semaine puisqu'il succédait à un premier rassemblement organisé lundi 12 octobre en soutien à trois de leurs collègues du lycée Desfontaines de Melle (Deux-Sèvres), suspendus depuis mars 2020.
Que reproche donc le rectorat de l'académie de Poitiers à ces enseignants ? Leur mobilisation contre la réforme Blanquer, notamment contre la mise en place du principe des épreuves communes du contrôle continu (E3C). Convoqués devant une commission de discipline ces 12, 13 et 14 octobre, ces enseignants risquent de lourdes sanctions disciplinaires qui viendraient s'ajouter à une suspension de huit mois. « Leur seul tort a été de se mobiliser aux côtés des élèves et des parents contre une réforme que nous jugeons injuste », s'indigne Xavier Lecoq du Collectif défense éducation 38 (CDE 38).
Un « acharnement disciplinaire injustifié et illégitime »
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