FLASH INFO – "Un signal fort de soutien en faveur de la recherche scientifique et technologique en France". C'est ainsi qu'Émilie Chalas salue, par voie de communiqué, l'adoption par l'Assemblée nationale de loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
La députée LREM de l'Isère, et conseillère municipale d'opposition de Grenoble, décrit une loi basée autour de trois axes: "réinvestir dans la recherche publique", "retrouver l’attractivité des métiers scientifiques par la revalorisation des carrières des chercheurs", et "diffuser la science et la recherche dans toute notre société". Le tout autour d'un investissement de 25 milliards d'euros sur les dix prochaines années.

Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, à Grenoble en février 2020 pour la préparation de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche © Joël Kermabon - Place Gre'net
"En tant qu’élue d’une ville scientifique d’excellence connue et reconnue dans le monde entier, gage de progrès, de croissance et d’attractivité (...), ce texte a aussi pour moi une résonance toute particulière", ajoute la parlementaire. Que les "acteurs de la communauté scientifique iséroises" n'ont pas manqué d'interpeller, inquiets des "appels à projets" dont dépendront la distribution des nouveaux financements.
"J’ai aussi été alertée des risques possibles de précarisation des emplois", ajoute la députée. Qui assure rester "vigilante à ce que la loi remplisse son objectif d’ améliorer les conditions de recrutement et de travail des chercheurs dans nos territoires". Tout en vantant, fidèle à la ligne du gouvernement, une "programmation budgétaire proposée et adoptée [qui] reste ambitieuse et progressive".