EN BREF - Les élections régionales et départementales se rapprochent et la communication politique démarre. La France insoumise (LFI) ne fait pas exception. Le parti appelle à fédérer autour de causes communes pour ces élections. Et annonce qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, "l’équipe de campagne se met en place".
Les élections régionales se tiendront en mars 2021, en même temps que les départementales. Celles-ci sont organisées tous les six ans en mars – même si, en 2015, la création de nouvelles régions avait chamboulé le calendrier et conséquemment réduit de neuf mois la durée du mandat des conseillers élus en décembre.
Aujourd'hui, les partis affûtent leur stratégie et démarrent leur campagne. Après les annonces d'EELV, qui a déclaré début septembre ne pas souhaiter d'union au premier tour, c'est au tour de LFI de se lancer. Le parti, créé dans sa forme actuelle en 2016, participe à ses premières régionales.
Répondre à la crise actuelle
Les élus rhônalpins de LFI ont donc fait paraître un communiqué de presse, le 22 septembre, annonçant la couleur pour ces régionales 2021. Parmi les signataires, deux élues grenobloises. Émilie Marche, conseillère régionale, et Élisa Martin, 1re adjointe au maire de Grenoble. Avec elles, Jimmy Levacher, membre du comité électoral, Marianne Maximi, conseillère municipale de Clermond Ferrand, et Gabriel Amard, membre du comité de pilotage national de la campagne régionales-départementales.
Le thème de la crise est à l'honneur. "Les défis qui se présentent dans notre région et nos départements sont immenses," rappellent-ils.
Crise écologique, tout d'abord, car "le changement climatique est engagé. Ses effets sont déjà bien visibles dans notre région, la plus montagneuse d’Europe". Mais aussi sanitaire, avec le développement de la pandémie. Économique, puisque "des centaines de milliers d’emplois sont en passe ou d’ores et déjà détruits : pas un jour ne passe sans que des plans de licenciements soient annoncés".
Et enfin, crise démocratique. En effet, selon les élus LFI, "à chaque nouveau rendez-vous électoral, la progression de l’abstention, particulièrement dans la jeunesse et les milieux populaires, prouve la désaffection du grand nombre à l’égard du fait démocratique tel qu’il est devenu dans notre pays". Ils dénoncent donc une situation urgente, à laquelle ils souhaitent répondre : "le temps presse pour engager l’indispensable changement de cap."
LFI s'oppose à la droite et au "libéralisme macronien"
"Forte de ses habitants et de leurs potentiels, Auvergne-Rhône-Alpes pourrait s’affirmer aux avant-postes des bifurcations sociale, écologique et démocratique", déclare LFI. Un objectif non atteint ces dernières "cinq longues années", car la région serait, selon eux, "réduite au rôle de laboratoire des obsessions de la droite dure incarnée par Laurent Wauquiez."
Les Insoumis souhaitent avant tout "mettre fin à sa politique anti-sociale et anti-écologique". Et insistent sur le fait que si "le changement doit venir", celui-ci "ne viendra pas des partisans du gouvernement". Les candidats LREM, "ne feraient qu’importer dans notre région la politique libérale d’Emmanuel Macron".
LFI propose, a contrario, de "tourner la page du productivisme et du libéralisme". Et d'en finir avec "une politique faible avec les forts et dure avec les faibles", grâce au "peuple fédéré autour d'un programme".
Tout comme EELV en août, ceux-ci se laissent encore un peu de temps pour annoncer l'équipe régionale de campagne. Celle-ci, "composée d’une quarantaine d'insoumis.es issu.es de l’ensemble des départements de notre région", sera "installée samedi 3 octobre".
Laure Gicquel
0 réflexion sur « La France insoumise prépare les élections régionales et départementales en Auvergne Rhône-Alpes »
Comme d’habitude à LFI on appelle à se fédérer mais derrière eux.
Il va y avoir du choix pour les électeurs je sens ^^
Comme d’habitude à LFI on appelle à se fédérer mais derrière eux.
Il va y avoir du choix pour les électeurs je sens ^^
« Est-ce qu’il y a, à la FI, une tentation hégémonique ou est-ce qu’ils veulent une politique de la terre brûlée ? Je ne sais pas. »
C’est ce qu’a dit jeudi dernier dans une interview Eric Piolle, qui est ami avec LFI quand il a besoin des voix et qu’il peut se placer devant.
« Est-ce qu’il y a, à la FI, une tentation hégémonique ou est-ce qu’ils veulent une politique de la terre brûlée ? Je ne sais pas. »
C’est ce qu’a dit jeudi dernier dans une interview Eric Piolle, qui est ami avec LFI quand il a besoin des voix et qu’il peut se placer devant.