EN BREF - L'indice de la qualité de l'air, cet indicateur qui traduit de manière agrégée l'état de l'atmosphère, change au 1er janvier 2021. En intégrant les PM2,5 dans son calcul, l'indice va davantage virer au rouge à Grenoble. Une étude table sur une centaine de jours pollués par an, contre une poignée actuellement.
À compter de 2021, l'indice de la qualité de l'air à Grenoble va davantage virer au rouge. Non pas que l'air y sera plus mauvais que les années précédentes. Mais cet indicateur, qui traduit de manière agrégée l'état de l'atmosphère, va être révisé.
Ainsi, le nombre de jours marqués par une mauvaise qualité de l'air pourrait passer de 6 actuellement à 109 en 2021 à Grenoble. De 14 à 108 à Lyon ou de 6 à 55 à Clermont-Ferrand, d'après les projections réalisées il y a deux ans par Atmo-France et le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Des chiffres que nuance Didier Chapuis, le directeur d'Atmo Auvergne Rhône-Alpes. « Sans forcément arriver à ce chiffre de 106, qui a été obtenu il y a deux ans, on sera plus souvent avec un indice dans le rouge. »
Les PM2,5, indicateurs majeurs dans les études épidémiologiques, enfin pris en compte
Pourquoi cette évolution ? L'indice était jusque-là basé sur quatre composants : le dioxyde d'azote, les particules fines PM10, l'ozone et le dioxyde de soufre. À compter de 2021, les poussières PM2,5, dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns, font leur entrée dans le calcul. C'était une demande de longue date des associations chargées de la surveillance de la qualité de l'air.
« Les PM2,5 sont un indicateur majeur en terme de santé, et beaucoup utilisés dans les études épidémiologiques, poursuit Didier Chapuis. L'indice sera ainsi plus proche des critères et des objectifs sanitaires. Et plus proche de la réalité. »
Ce n'est pas le seul changement. Les seuils d'alerte pour qualifier l'air de mauvaise qualité seront abaissés. Et les dix gradations ramenées à six, histoire de se caler sur les niveaux pris en compte par l'Agence européenne de l'environnement.
Une avancée en matière de communication surtout et d'information du public. Vraisemblablement peu pour ce qui concerne les politiques publiques. « Probablement que la modification de cet indice va favoriser les sensibilités. Mais les travaux que nous menons avec nos partenaires sont basés sur les concentrations de polluants, pas sur cet indice. On pourra par contre mieux voir qu'il y a encore des efforts à faire. »
Versant de la médaille ? Il sera difficile, si ce n'est impossible, de comparer les années avant et après 2021.
Patricia Cerinsek
0 réflexion sur « Révisé, l’indice de la qualité de l’air va voir s’envoler le nombre de jours pollués à Grenoble »
Donc comme ça concerne essentiellement le chauffage (surtout au bois), il faut s’attendre à un déluge de com” EELvercologiste pour enfumer, au sens propre comme au figuré, les citoyens en accusant la voiture.
https://placegrenet2022.dev.stevegates.co/2020/05/07/grenoble-a-coeur-pollution-chauffage-et-pas-voiture/293716
Donc comme ça concerne essentiellement le chauffage (surtout au bois), il faut s’attendre à un déluge de com” EELvercologiste pour enfumer, au sens propre comme au figuré, les citoyens en accusant la voiture.
https://placegrenet.fr/2020/05/07/grenoble-a-coeur-pollution-chauffage-et-pas-voiture/293716
Ce n’est pas en faisant passer Grenoble de la 10ème à la 4ème ville la plus embouteillée de France à partir 2017, date de #cvcm, que Grenoble va s’en sortir ?
Ce n’est pas en faisant passer Grenoble de la 10ème à la 4ème ville la plus embouteillée de France à partir 2017, date de #cvcm, que Grenoble va s’en sortir ?