DÉCRYPTAGE - Après plusieurs semaines de guerre froide, les quatre groupes de gauche du conseil métropolitain se sont réunis à Vizille, le 11 septembre dernier. L'objectif ? Tourner la page sur la crise institutionnelle provoquée par l'élection cahotique du président de la Métropole. Yann Mongaburu, candidat malheureux du groupe Une Métropole d'avance, a ainsi invité Christophe Ferrari du groupe Notre Métropole commune et les autres conseillers métropolitains à la table des négociations. Une sorte de trêve, mais l'ambiance reste explosive…
Les élections du 17 juillet 2020 avaient mis en évidence une scission au sein de la majorité qui paraissait irréversible. Mais en invitant le 11 septembre dernier le président de la Métropole Christophe Ferrari et les autres conseillers issus des quatre groupes au centre des congrès de Vizille, Yann Mongaburu a entamé un processus deux mois après sa cuisante défaite.
Si elle ne ramènera pas à l'identique l'union sacrée des gauches que connaissait la Métropole grenobloise, la démarche a le mérite d'avoir (re)lancé les négociations en vue de sortir de la crise institutionnelle et de remettre le train de la Métro sur les rails. Crise qui inquiète les acteurs économiques du bassin grenoblois, comme ils l'ont fait savoir le 10 septembre dernier, par l'intermédiaire de leurs représentants.
Une reprise de contact précautionneuse
La réunion du vendredi 11 septembre a été pour les protagonistes l'occasion de réexaminer les griefs des uns et des autres. Et, plus simplement, de réouvrir le dialogue, déclarent les élus d'Une Métropole d'avance (Uma) conduit par Yann Mongaburu.
Les forces en présence ? D'un côté, le groupe communiste Communes, coopération et citoyenneté (CCC) qui soutient Uma. De l'autre, l'Arc des communes en transitions écologiques et sociales (Actes), groupe de Christophe Ferrari, soutenu par Notre Métropole commune (NMC). Ce groupe des petites communes, autrefois appelé Agir pour un développement intercommunal solidaire (Adis), qui lui était opposé en 2014, a en effet été l'un des principaux leviers de son élection.
L'idée n'est pas d'effacer l'histoire, comme l'a indiqué Yann Mongaburu dans une interview accordée au Dauphiné libéré. Mais bien d'éviter que la situation ne s'enlise et que certains divisent pour mieux régner. Avec, à la clé, une prise de pouvoir de "la Macronie" qui serait préjudiciable au "projet de gauche écologiste pour le territoire", sur lequel les groupes tombent d'accord.
Résultat ? La présidence de Christophe Ferrari a été finalement acceptée par les résistants d'Uma. Ce, "d’autant plus que le périmètre de la majorité (sans LREM ni LREM-compatibles) a été défini vendredi soir", selon Renzo Sulli, maire communiste d'Échirolles. Qui insiste, sarcastique, sur le fait qu'il ne faudrait pas laisser LREM gagner du terrain alors que ceux-ci sont "grands perdants des municipales".
Le 18 septembre, date butoir pour la gauche
Les négociations lancées au cours de cette réunion de crise du 11 septembre se poursuivent jusqu'au conseil métropolitain du 18 septembre. En jeu, tout d'abord, l'élection des vice-présidents de Grenoble-Alpes Métropole. Mais aussi, les nombreuses désignations dans les organismes extérieurs.
Tout d'abord, les représentants de la Métro aux mobilités. Parmi les organismes concernés, le Smmag, dont Yann Mongaburu est l'actuel président. Puis l'habitat, qui comprend l'Etablissement public foncier local du Dauphiné ou la SAIEM1Société anonyme immobilière d'économie mixte Grenoble habitat.
Des dizaines de nominations de représentants vont ainsi avoir lieu à ce conseil. Dans des institutions et entreprises aussi variées que Minatec, l'Université Grenoble Alpes ou le Syndicat mixte Alpes abattage. Mais aussi sur le thème de l'agriculture, qui regroupe également la forêt et la montagne. Sur celui de l'eau, de l'énergie, des risques majeurs. De l'enseignement supérieur et de la recherche, ou encore de l'économie et du tourisme.
Selon Yann Mongaburu, les élus Uma souhaitent "une gouvernance plus claire, moins technocratique et plus collective." Il suggère ainsi que "la fin des transferts de compétences très techniques va permettre aux élus de porter un projet politique pour notre territoire." Plus qu'une réunion autour de Christophe Ferrari, c'est donc une sorte de cohabitation des gauches qui se met en place. On peut imaginer que cela donne lieu à d'âpres discussions en conseil métropolitain. Préférables cependant au gel institutionnel de ces deux derniers mois.
Des enjeux qui dépassent le cadre de la Métro
Au-delà des attributions de la Métro, les élections départementales pèsent déjà dans la balance. Tout comme l'enjeu des cantonales a pu peser dans la décision de Renzo Sulli, qui a changé d'avis et finalement soutenu Yann Mongaburu le 17 juillet...
Christophe Bouvier, le leader du PS 38, évoquait ainsi déjà la préparation des élections départementales de 2021, le 6 septembre dernier. En effet, pour faire barrage à la droite, il est nécessaire que la gauche soit unie. Et si seulement trois cantons basculent à gauche, Jean-Pierre Barbier perd la collectivité. Raison pour laquelle le chef socialiste va jusqu'à appeler au "sens des responsabilités" des élus de gauche.
Un enjeu de taille pour la gauche qui va sans doute aider à rassembler les frères ennemis. Et puis, au-delà, les présidentielles qui se profilent. Christophe Ferrari et Éric Piolle partagent des valeurs et un projet similaire pour le territoire. Plutôt que de s'attarder dans des querelles stériles, les deux hommes savent qu'ils ont tout intérêt à trouver un terrain d'entente. Surtout le maire EELV qui a besoin d'un territoire le soutenant dans l'optique des présidentielles.
Au-delà de la gauche, les inquiétudes des petites communes
Les négociations sont donc ouvertes, avec des ambitions de taille dans la balance. Dans cette partie de cartes, demeure la question des petites communes. Car la Métro, c'est aussi et surtout 49 communes. Quaix-en-Chartreuse, Proveysieux, Miribel-Lanchâtre... avec des besoins et des attentes. Et un budget qui doit être alloué en conséquence.
Le risque d'hégémonie de la majorité qui a poussé NMC à s'allier à Actes est, malgré la réouverture du débat, toujours d'actualité. Cela même si, l'an dernier, Grenoble, Échirolles et Saint-Martin-d'Hères ont fait un geste envers les "petites communes" en leur cédant, sans obligation préalable, des sièges métropolitains pour qu'elles puissent être représentées.
Une situation, en suspens depuis deux mois, qui porte préjudice au territoire, comme le souligne Dominique Escaron, maire du Sappey-en-Chartreuse et troisième homme de l'élection métropolitaine. L'attribution des responsabilités des élus, le 18 septembre, en dira plus long sur les perpectives.
Christophe Ferrari "trompé" par "un écologiste" ?
Alors même que la tension est à son comble, le communiqué de presse de Christophe Ferrari, tombé le 16 septembre, a rajouté de la confusion. Sur un ton amer, il explique être animé par "un mélange de consternation et de colère". Une sortie liée à une information parue dans Le Dauphiné Libéré du jour. Un "émissaire écologiste" aurait fait des propositions au groupe CCM, qui regroupe les centre-droit, la droite et les non-inscrits, dont est issu Dominique Escaron.
La réunion du 11 septembre, qui s'était déroulée relativement cordialement, indiquait une volonté de travailler en commun. C'est pourquoi cette information est vécue comme une trahison. Christophe Ferrari tempête donc, au travers de son communiqué.
"Tout en faisant mine de participer au rassemblement des gauches et des écologistes, un écologiste a donc souhaité, dans le même temps, conclure un pacte avec la droite pour paralyser l’institution en faisant échouer l’élection à venir des vice-présidents à la Métropole, et ainsi, paralyser le territoire". Il déclare "être trompé", de même que "la gauche plurielle et "de nombreux élus et sympathisants écologistes (...) notamment ceux qui travaillent avec nous."
Le pire, c'est peut-être de ne pas savoir de qui vient l'initiative. Car il est impossible de savoir si celle-ci est isolée. La volonté d'« un ou de quelques-uns". Et le président de la Métro d'interroger, acerbe : "Tout comme l’était la volonté, avant l’été, de créer un cercle réservé de décideurs au sein de notre majorité, par et autour de quelques écologistes et d’insoumis, ce qui a fait exploser notre majorité ?"
"Le fait qu'il y ait des attachés qui se parlent, ça arrive régulièrement"
Dans cette ambiance de poudrière au sein de la Métropole, toute étincelle risque de faire exploser la trêve fragile conclue à Vizille. Cependant, comme le souligne Dominique Escaron, "le fait qu'il y ait des attachés qui se parlent, ça arrive régulièrement". En soi, il ne s'agit pour lui que d'un épisode très mineur dans le "feuilleton de la Métro".
Mais surtout, il assure qu'il n'est pas à l'origine de la "fuite" de l'information. "Ça date déjà d'il y a quelque temps ! En fait, ce n'est pas moi qu'ils ont contacté. C'est l'attaché de groupe écologiste qui en a parlé à notre attaché de groupe. Ils en ont discuté entre eux. Notre attaché nous a parlé de la proposition de son collègue, et nous avons trouvé cela... pas très acceptable." L'affaire remonte, selon lui, à début septembre, et son groupe n'en avait pas reparlé depuis.
"C'est ressorti parce que l'attaché des écologistes l'a raconté à une journaliste du Dauphiné libéré. Ce n'est pas moi qui suis allé leur en parler. Nous, on ne se mêle pas tant que ça de leurs cousinades."
Céline Deslattes et Francis Dietrich, co-présidents de groupe d'Uma, bottent en touche. Dans un communiqué, ils accusent ainsi le "groupe centriste, Émilie Chalas et aujourd’hui M. Escaron" de tenter de "déstabiliser la construction de la majorité de gauche et écologiste". Et soulignent le fait qu'ils ont été à l'initiative de l'invitation des quatre groupes à l'assemblée de Vizille "pour renouer le dialogue et construire". Et de déclarer : "Nous lisons avec étonnement les propos de Monsieur Escaron dans le Dauphiné libéré du jour. Il semble se plaindre qu’il "n’y ait jamais eu de contacts avec les élus écologistes depuis des mois et qu’il n’y ait jamais eu d’accord""...
Une situation inextricable pour la gauche ?
Difficile de conclure sur la teneur de ce contact entre "un écologiste" et le CCM. Uma affirme sa volonté de "constituer une majorité des gauches, des écologistes et des citoyens au sein du conseil métropolitain." Ce, en respectant "chacune des communes, chacun des métropolitains, chacun des maires." Cette conception de la majorité s'oppose à celle proposée par le groupe centriste MTPS, une cogestion de la Métro impliquant plus fortement les groupes d'opposition.
Une situation d'autant plus burlesque que l'un des reproches principaux faits à Christophe Ferrari par le groupe adverse était son potentiel pacte avec le centre et la droite. Il renvoie donc la balle : celui ou ceux "qui coure(nt) plusieurs lièvres à la fois, n’ont rien à faire dans un exécutif métropolitain ».
Ce que souligne le collectif Grenoble Agglo, tenu par Denis Bonzy. Celui-ci, dans un billet de blog, fustige l'exécutif métropolitain dans son ensemble. Dénonçant la "logique clientéliste" qui, selon lui, envahit l'agglomération grenobloise. Le manque de débats de fond, mais également une certaine culture matérialiste. L'ancien candidat aux municipales de 2014 critique notamment "l'intercommunalité XXXL", coupée du terrain et des citoyens.
Au vu de l'ordre du jour du conseil métropolitain du 18 septembre, le périmètre d'intervention de la Métro est en effet gigantesque. "Le poids du public grossit en permanence". En effet, "près de 120 organismes donnent lieu à désignations". Et d'aucuns "qualifient les bénéficiaires comme étant des "obligés""... Ce qui remet en cause leur indépendance.
Agacé par le vaudeville métropolitain, Denis Bonzy reprend l'expression de Dominique Escaron dans un autre billet. "C’est le “temps des sucreries” (...). Une vice-présidence, une présidence de commission… : bref, ce qui compte c’est l’indemnité qui va avec un titre supposé honorifique." Avant de terminer sur une phrase cinglante : "La gestion de ces intercommunalités devient un rendez-vous contre le peuple, puisque la droite reconnaît officiellement avoir voté pour un président qui maintenant se découvre investi de la fonction de rassembler la… gauche. Irréel."
Laure Gicquel
1 Société anonyme immobilière d'économie mixte
0 réflexion sur « Pourparlers en coulisses pour mettre fin à la guerre des gauches à la veille du conseil métropolitain »
Piolle n’est pas écologiste, Piolle n’est pas écologiste, Piolle n’est pas écologiste, Piolle n’est pas écologiste. Combien de fois faut-il répéter la chose si évidente que ça ? Ca suffit de regarder son bilan de 6 ans à Grenoble ou observer sa participation à la partouze gauchiste d’été avec Melanchon. On a une drôle d’habitude en France – on permet à la Gauche d’apposer les étiquettes à tout le monde : le parti purement socialiste de Marine le Pen devient l” »extrême droite » , la gauche ultra radicale de Piolle, obsédée par l’ingénierie sociale, devient « écologistes ». Et les media suivent comme des moutons.
Vous remarquerez que ce terme d’écologiste figure chaque fois en citation dans l’article.
On pourrait les appeler les EELvercologistes.
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Vous remarquerez que ce terme d’écologiste figure chaque fois en citation dans l’article.
On pourrait les appeler les EELvercologistes.
Piolle a bien fait d’envoyer un lieutenant à la métro, car perdre une élection locale sans même repenser au symbole de s’opposer à celui qu’il a soutenu pendant 6 ans en la personne de Ferrari, renforcerait encore davantage la risée des acteurs nationaux pour sa prétendue ascension vers l’Elysee…
J’espère sincèrement qu’il y a un ou deux écologistes modérés dans l’exécutif de la Métropole, aux côtés de centristes modérés, car c’est dans l’équilibre que Ferrari réussit là où Piolle loupe…
Piolle a bien fait d’envoyer un lieutenant à la métro, car perdre une élection locale sans même repenser au symbole de s’opposer à celui qu’il a soutenu pendant 6 ans en la personne de Ferrari, renforcerait encore davantage la risée des acteurs nationaux pour sa prétendue ascension vers l’Elysee…
J’espère sincèrement qu’il y a un ou deux écologistes modérés dans l’exécutif de la Métropole, aux côtés de centristes modérés, car c’est dans l’équilibre que Ferrari réussit là où Piolle loupe…
Après les manipulations de bas étages, la gamelle est bonne ils sont tous d’accord ?
Ça négocie les postes pour leurs intérêts, pas le notre, les habitants, les électeurs qui ont subit la politique dogmatique des verts et rouges à la Métropole et à Grenoble ! Alors on en reprend pour 6 ans ?
Quand aux cocus qui ont fait élire Ferrari, lui même trahit par sa majorité ?
Après les manipulations de bas étages, la gamelle est bonne ils sont tous d’accord ?
Ça négocie les postes pour leurs intérêts, pas le notre, les habitants, les électeurs qui ont subit la politique dogmatique des verts et rouges à la Métropole et à Grenoble ! Alors on en reprend pour 6 ans ?
Quand aux cocus qui ont fait élire Ferrari, lui même trahit par sa majorité ?
Ah bon, Céline Deslattes, madame burqini, est présidente du groupe Piolle-Monbagourou ? Quel signe d’apaisement alors que l’élection de Ferrari était selon elle « la part sombre et noire de la gauche » !
Et Monbagourou toujours à la tête de la coalition après avoir dit que Ferrari était une « inacceptable présidence de la métropole », puis avoir appelé à sa démission ?
Et ces politicards osent parler de territoire devant les vrais maires des autres communes alors qu’ils ne connaissent que celui de leur égo aussi monumental que pathologique ?
Le sombre et l’inacceptable, ils connaissent, c’est eux mêmes.
Ah bon, Céline Deslattes, madame burqini, est présidente du groupe Piolle-Monbagourou ? Quel signe d’apaisement alors que l’élection de Ferrari était selon elle « la part sombre et noire de la gauche » !
Et Monbagourou toujours à la tête de la coalition après avoir dit que Ferrari était une « inacceptable présidence de la métropole », puis avoir appelé à sa démission ?
Et ces politicards osent parler de territoire devant les vrais maires des autres communes alors qu’ils ne connaissent que celui de leur égo aussi monumental que pathologique ?
Le sombre et l’inacceptable, ils connaissent, c’est eux mêmes.
La ligne dure d’EELV est extrêmement dangereuse pour la démocratie locale. Les nouveaux staliniens verts grenoblois ont une chemise blanche, roulent en vélo, mangent bio, aiment la nature, ont bac + 4 (minimum) et donnent des leçons de morale sur comment respirer, comment consommer, comment communiquer, comment élever ses enfants, comment regarder le tour de France, comment fêter Noel, comment acheter des légumes, comment ne pas donner la parole à ceux qui ne pensent pas comme eux, comment dire le bien et le mal en permanence. Le Macron bashing est une caricature consternante. Le « vaudeville » actuel est une occasion magistrale pour ouvrir les yeux sur leur sectarisme et leur dogmatisme, fussent-ils jeunes, souriants et en permanence convaincus qu’ils vont sauver la planète et remettre les autres sur le droit chemin.
Pas mieux !
Brillant résumé de cette tyrannie du Bien qui aboutira (et qui a d’ailleurs déjà abouti par le passé et ailleurs) au pire.
La ligne dure d’EELV est extrêmement dangereuse pour la démocratie locale. Les nouveaux staliniens verts grenoblois ont une chemise blanche, roulent en vélo, mangent bio, aiment la nature, ont bac + 4 (minimum) et donnent des leçons de morale sur comment respirer, comment consommer, comment communiquer, comment élever ses enfants, comment regarder le tour de France, comment fêter Noel, comment acheter des légumes, comment ne pas donner la parole à ceux qui ne pensent pas comme eux, comment dire le bien et le mal en permanence. Le Macron bashing est une caricature consternante. Le « vaudeville » actuel est une occasion magistrale pour ouvrir les yeux sur leur sectarisme et leur dogmatisme, fussent-ils jeunes, souriants et en permanence convaincus qu’ils vont sauver la planète et remettre les autres sur le droit chemin.
Pas mieux !
Brillant résumé de cette tyrannie du Bien qui aboutira (et qui a d’ailleurs déjà abouti par le passé et ailleurs) au pire.