EN BREF - Comme attendu, l'Isère vire au rouge. Le département étant classé en vulnérabilité élevée sur la base du taux d'incidence, le préfet voit ses moyens renforcés pour tenter de contenir la propagation du Covid-19. Il peut ainsi fermer des établissements ou interdire des rassemblements. Pour l'heure, aucune mesure n'a été annoncée.
L'Isère est passé dans le rouge. Dans une allocution ce vendredi 11 septembre, le Premier ministre Jean Castex a confirmé le passage du département en zone de vulnérabilité dite élevée*.
Un classement lié au seul taux d'incidence. Dès lors qu'il approche le chiffre de 50 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants enregistrés en une semaine, le département monte en grade. Même s'il ne le dépasse pas.
« Un département avec un taux d'incidence inférieur peut être classé par anticipation en zone rouge si ce taux est en augmentation ou bien s'il est géographiquement proche d'un autre département avec un taux d'incidence élevé », prévoient ainsi les services du Premier ministre.
Pour l'Isère, la question ne se pose pas. Avec un taux d'incidence passé à 70,4, le département a franchi le rubicon depuis quelques jours maintenant. Un taux d'incidence calculé à partir des résultats des tests PCR dont la fiabilité – pour cause de trop grande sensibilité notamment – est sujette à controverse.
« Cette progression ne s’explique pas par l’augmentation du dépistage »
Mais, pour Santé publique France, « l'épidémie continue sa progression et touche fortement les jeunes ». « L’épidémie progresse en France de manière exponentielle et cette progression ne s’explique pas par l’augmentation du dépistage, souligne l'agence nationale de santé publique. En effet, depuis le mois de juillet, les dépistages ont été multipliés par un peu plus de deux, et le nombre de cas de Covid-19 a été multiplié par 12. »
Quid des autres indicateurs ? Ils ne rentrent manifestement pas en ligne de compte dans le classement. Ni le nombre de personnes testées positives : 153 en Isère à la date du 7 septembre, d'après Santé publique France. Ni le taux de positivité (6,7 %). Pas plus que le nombre d'hospitalisations (45 à la date du 10 septembre), d'admissions en réanimation et soins intensifs (6) ou le nombre de décès : 153 depuis le 1er mars mais aucun depuis le 21 juin.
45 hospitalisations en Isère et six admissions en réanimation liées au Covid-19
Au CHU de Grenoble, où le nombre d'hospitalisations était il y a quelques jours de 12, dont 3 en réanimation, on estimait l'activité liée au Covid-19 encore marginale. Jusqu'à quand ? Depuis la fin du mois d'août, les courbes, relativement stables depuis le début de l'été, amorcent une légère remontée.
Mais dans un système hospitalier à bout de souffle, qui doit encore rattraper le retard médical et chirurgical généré par la crise printanière, la perspective d'un nouvel afflux de patients inquiète.
« L’impact sur le système de soins reste à ce jour modéré, mais est en constante augmentation depuis six semaines, pointait Santé publique France le 3 septembre. Les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ont augmenté de 10 % entre les semaines 35 et 34 (2 816 et 2 556 passages). La même tendance est observée pour le taux d’admission en réanimation, qui a augmenté de 21 % entre les semaines 35 et 34 (210 et 174 admissions). »
Pouvoirs du préfet renforcés : les rassemblements peuvent être interdits
Le classement en zone rouge peut-il permettre de circonscrire la propagation du virus ? Il donne en tout cas des pouvoirs renforcés au préfet. Comme celui de fermer des établissements recevant du public ou des lieux publics. D'interdire les marchés, voire les rassemblements. À quelques heures de la manifestation de rentrée des Gilets jaunes, aucune mesure en ce sens n'a toutefois été annoncée.
Patricia Cerinsek
* Quatorze départements, dont l'Isère, rejoignent les 28 territoires déjà classés en rouge. Dans la région Auvergne Rhône-Alpes, outre l'Isère, le Puy-de-Dôme, la Loire, le Rhône et l'Ain sont désormais classés en zone de vulnérabilité élevée.
0 réflexion sur « Covid-19 : le département de l’Isère vire au rouge la veille de la manifestation des Gilets jaunes »
Franchement, avec toutes ces connaissances juridiques, administratives, médicales… je ne comprends pas que GAM ne soit pas AU MOINS notre président !
Franchement, que font tous ces autres gugusses…
Franchement, avec toutes ces connaissances juridiques, administratives, médicales… je ne comprends pas que GAM ne soit pas AU MOINS notre président !
Franchement, que font tous ces autres gugusses…
Quand on cherche, on trouve toujours
Quand on cherche, on trouve toujours
L’état et le gouvernement n’utilisent pas le taux d’incidence mais le taux de tests positifs, ce qui n’est pas la même chose !
Mensonges et manipulations à tous les étages
Connerie totale ! Arrêtez de relayer les imbécilités du gouvernement. En France sur plus de 7 millions de tests on en trouve env. 3% de positifs. Statistiquement, c’est du domaine de l’erreur. Si on rajoute que sur ces 3% de tests positifs, 25 à 40% sont des faux positifs, il n’y a plus d’épidémie.
D’autant qu’en France on utilise trop de cycles sur les tests PCR, alors qu’on sait qu’au delà de 20, le nombre de faux positifs augmente de manière exponentielle au point de rendre les tests pas fiables… L’Italie et l’Allemagne utilisent 20 cycles, la France et l’Espagne vont jusqu’à 46 (alors qu’à 35 on sait qu’on a 1 virus, littéralement 1 et pas 2).. Et après on s’étonne. Tests trop sensibles, plein de faux positifs.
Donc les chiffres dont le gouvernement et les autorités nous bombardent sont (a) issus de tests peu fiables et (b) ne sont pas ceux qui permettent de déterminer s’il y a une épidémie et de la résoudre, puisque les tests ne précisent ni la charge virale ni le nombre de cycles…
Tout cela n’est que du coloriage.
On se fout du tx de reproduction et on se fout du nombre de tests positifs.
Ce qui compte est le vrai tx d’incidence c’est à dire le nombre de nouveaux MALADES diagnostiqués pour 100 000 habitants et non pas le nombre de tests positifs. Il n’augmente pas de manière significative et reste plus d’une dizaine de fois inférieur au seuil épidémique.
Ce qui compte est le nombre de décès. Il est en baisse tendancielle.
Ce qui compte c’est la capacité de soin. Tx d’occupation des lits en réa dans l’Isère = 7.3% (donc 92.7% des lits ne sont pas occupés!)
On se fout de nous. Le rouge, ce n’est pas le Covid mais plutôt les département où les gens sont très, très en colère, vus par le renseignement intérieur.
Le virus est toujours là (7 variants dont la virulence est grandement réduite). Le Virus n’est pas la maladie. La situation n’est plus épidémique, il s’agit donc protéger les personnes les plus susceptibles de développer la maladie – ce qu’on ne fait pas – et soigner les malades, ce qu’on fait toujours mal.
Le taux d’incidence correspond au nombre de tests positifs pour 100 000 habitants.
Non, en épidémiologie le tx d’incidence correspond au nombre de nouveaux malades. Tester positif au Sars n‑Cov n’est pas avoir développé la maladie COVID 19. Les asymptomatiques ne sont pas malades.
L’état et le gouvernement n’utilisent pas le taux d’incidence mais le taux de tests positifs, ce qui n’est pas la même chose !
Mensonges et manipulations à tous les étages
Connerie totale ! Arrêtez de relayer les imbécilités du gouvernement. En France sur plus de 7 millions de tests on en trouve env. 3% de positifs. Statistiquement, c’est du domaine de l’erreur. Si on rajoute que sur ces 3% de tests positifs, 25 à 40% sont des faux positifs, il n’y a plus d’épidémie.
D’autant qu’en France on utilise trop de cycles sur les tests PCR, alors qu’on sait qu’au delà de 20, le nombre de faux positifs augmente de manière exponentielle au point de rendre les tests pas fiables… L’Italie et l’Allemagne utilisent 20 cycles, la France et l’Espagne vont jusqu’à 46 (alors qu’à 35 on sait qu’on a 1 virus, littéralement 1 et pas 2).. Et après on s’étonne. Tests trop sensibles, plein de faux positifs.
Donc les chiffres dont le gouvernement et les autorités nous bombardent sont (a) issus de tests peu fiables et (b) ne sont pas ceux qui permettent de déterminer s’il y a une épidémie et de la résoudre, puisque les tests ne précisent ni la charge virale ni le nombre de cycles…
Tout cela n’est que du coloriage.
On se fout du tx de reproduction et on se fout du nombre de tests positifs.
Ce qui compte est le vrai tx d’incidence c’est à dire le nombre de nouveaux MALADES diagnostiqués pour 100 000 habitants et non pas le nombre de tests positifs. Il n’augmente pas de manière significative et reste plus d’une dizaine de fois inférieur au seuil épidémique.
Ce qui compte est le nombre de décès. Il est en baisse tendancielle.
Ce qui compte c’est la capacité de soin. Tx d’occupation des lits en réa dans l’Isère = 7.3% (donc 92.7% des lits ne sont pas occupés!)
On se fout de nous. Le rouge, ce n’est pas le Covid mais plutôt les département où les gens sont très, très en colère, vus par le renseignement intérieur.
Le virus est toujours là (7 variants dont la virulence est grandement réduite). Le Virus n’est pas la maladie. La situation n’est plus épidémique, il s’agit donc protéger les personnes les plus susceptibles de développer la maladie – ce qu’on ne fait pas – et soigner les malades, ce qu’on fait toujours mal.
Le taux d’incidence correspond au nombre de tests positifs pour 100 000 habitants.
Non, en épidémiologie le tx d’incidence correspond au nombre de nouveaux malades. Tester positif au Sars n‑Cov n’est pas avoir développé la maladie COVID 19. Les asymptomatiques ne sont pas malades.