FOCUS - En vue de compléter son offre de mobilités douces, la Métropole déploie un nouveau service de vélos à assistance électrique, Pony, en libre-service. Calquée sur le fonctionnement des trottinettes, cette solution vient compléter l'offre de location de vélos déjà disponible sur l'agglomération. Après la livraison de 500 unités à compter de cette rentrée 2020, la Métropole envisage de renforcer sa flotte de VAE pour atteindre un millier de véhicules... si le bilan d'usage s'avère concluant.
Ce mardi 8 septembre 2020, sur le domaine universitaire, une dizaine de vélos à assistance électrique (VAE) de couleur bleue s'alignent sur un emplacement de stationnement dédié. Des véhicules flambant neufs déclinés en deux modèles par Pony, opérateur privé basé à Angers. L'un classique, l'autre biplace avec un siège passager remplaçant l'habituel porte-bagage. Ce dernier modèle ne sera disponible qu'à la mi-octobre.
Ces premiers vélos préfigurent l'offre des quelque 500 VAE en libre-service que la Métropole va déployer sur son territoire pour cette rentrée 2020. Et « si le bilan d'usage s'avère concluant », sa flotte pourrait atteindre un millier de véhicules.
De quoi compléter l'offre de mobilités douces de la Métro, qui se targue du « succès » du service de trottinettes lancé en début d'été. Calqué sur le même modèle, ce nouveau service vient compléter l'offre de vélos en location déjà disponible sur l'agglomération. Pour l'instant, les trottinettes Tier et les VAE Pony sont disponibles dans 250 stations dédiées, réparties sur Grenoble, la Technopole Inovallée (Meylan) et le campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères.
Une « charte des bonnes pratiques »
« À la différence d'autres métropoles, nous avons mis du temps pour aller vers cela, explique Christophe Ferrari, président de la Métropole. Nous avons voulu nous assurer d'un certain nombre de garanties, de critères, de règles, puisque ce sujet reste de notre compétence. » De fait, la Métro a souhaité encadrer ce déploiement en demandant aux opérateurs « des engagements fermes ».
Notamment pour ce qui concerne les conditions d’usage du service sur la voie publique, la vitesse ou le stationnement. Mais aussi les questions sociales, environnementales et la qualité de service. Autant d'engagements, assure la Métro, gravés dans le marbre d'une « charte de bonnes pratiques », acceptée par Pony. Et au respect de laquelle « la Métropole sera attentive dans la durée », certifie la Métro.
Christophe Ferrari se réjouit par ailleurs de la place que peut prendre le vélo à assistance électrique sur le territoire « C'est une complémentarité, explique-t-il. Le Métrovélo s'est fortement développé sur le cœur très urbain de la Métropole, mais le VAE a toute son utilité pour aller beaucoup plus loin [...]. Nous avons là une typologie d'utilisation différente et une plus grande souplesse. »
Quid du coût du service ? « Le but c'est que tout cela parvienne à s'équilibrer, juge le président de la Métro. Nous faisons confiance à des acteurs du secteur privé mais avec des exigences publiques. Donc, aujourd'hui, cela ne coûte rien au territoire. »
Un processus de location « simplissime » des VAE, similaire à celui des trottinettes
Le principe de fonctionnement de ce libre-service ? « C'est une flotte de VAE en location connectés à Internet, fonctionnant grâce à l'application pour téléphone mobiles Pony », explique Paul-Adrien Cormerais, cofondateur de l'entreprise. En somme, un processus de location « simplissime », tout à fait similaire à celui permettant de louer des trottinettes et dont l'entrepreneur nous détaille le principe.
Mais tout a un prix. Aussi le service est-il payant. Il en coûtera un euro pour le déverrouillage et 0,19 euro pour la minute de déplacement. Le tout avec une autonomie garantie de 45 kilomètres. De surcroît, par souci de sécurité, le cycle est automatiquement bridé à 6 km/h lorsque l'utilisateur, géolocalisé, circule dans les zones piétonnes ou parcs publics.
Bref, « ce n'est pas un vélo pour partir se balader dans la campagne alentour mais bien une solution de mobilité sur le dernier kilomètre », résume Paul-Adrien Cormerais.
Une fois le trajet effectué, rien de plus simple. « Il suffit de déposer le vélo sur les mêmes aires que les trottinettes électriques Tier Mobility, mises en place début juillet », indique la Métro.
Enfin, l’opérateur a pris l'engagement d'organiser des séances de formation à l'utilisation d’un VAE et à la sécurité routière à vélo. La première aura lieu le 22 septembre sur le domaine universitaire, la seconde le 24 septembre à Grenoble. Pour les suivantes, « un calendrier complet est en cours d’élaboration », précise la Métropole.
Joël Kermabon
0 réflexion sur « Après les trottinettes, la Métropole de Grenoble déploie des vélos à assistance électrique (VAE) en libre-service »
@Zigomar, Zoé, Amigo… argumentation « pompeuse » ? Aucune contradiction sur le fond.
Amigo, le vélo « accidentogène » ? À cause de collisions avec quoi à votre avis ? Sources ? Je suis curieux. Cela fait des années que je parcoure 20km/j quotidiennement, et je n’ai aucun accident.
Gilce,
Après le conseil donné par Zigomar, je n’ai que quelques mots : mettez les gaz ! Et bons vents !
@Gilce, votre argumentation pompeuse, n’est malheureusement encore une fois dictée que par votre idéologie…
Nous pourrions vous mettre sous le nez, de vraies stats, que vous trouveriez encore à argumenter…
Pauvre bougre, pédalez pédalez, dans la choucroute, c’est bien vert,… Mais attention cela dégage du methane !
@Gilce. Faux. Je fais par mois plus de km en vélo et surtout en vélo en montagne que 95% des écolo bobo cyclistes en ville.
Mon commentaire vise un aspect de la vélo-culture qui est délibérément caché par les pastèques : non seulement le vélo est utilisable à toutes fins utiles maximum par 30% de la population citadine (je ne parle meme pas de la population rurale qui travaille en ville ; 53% des gens qui travaillent à Grenoble, vivent extra-muros), mais la pratique de vélo est TRÈS dangereuse. Elle est tout simplement très accidentogène. Les stats sont très bien cachés, mais un jour j’ai fait la recherche pour le Pays-Bas, et il s’avère que le nombre d’accidents corporels par km PARCOURU est 5 – 10 fois plus élevé pour le vélo par rapport à la voiture. Pas surprenant du tout. Toutes les personnes que je connais à Grenoble et qui utilisent le vélo chaque jour, on eu des accidents : bras cassé, bras cassé, poignet pulvérisé, abrasions, traumatisme crânien (collision avec le tram) grave avec un séjour de 3 semaines au CHU et rehabilitation de plusieurs mois , vertébrés du cou (!!) cassés etc etc . De tous les moyens de déplacement possible en ville le vélo c’est le plus dangereux. Le vélo électrique va augmenter le nombre et la gravité des accidents, car : (1) les vitesses sont plus élevées ; (2) souvent le vélo électrique est acheté par des personnes âgés qui ne peuvent pas pédaler autrement. Ces personnes âgés ont été contraintes à se mettre sur le vélo à cause de la pression des pastèques et reduction des possibilités de se déplacer en voiture en ville (et de garer leur voiture en ville)
@Pierre Isère : l’énergie nucléaire à 70%. Dont les déchets se stockent sur des siècles ou des millénaires, et ne se recyclent pas ou peu, vous avez entièrement raison. Ne parlons pas de l’origine asiatique de certains composants des centrales, et de l’énergie grise qu’il a fallu employer pour les construire.
Quant aux panneaux photovoltaïques, ils n’ont pas nécessairement besoin de terres rares, se recyclent bien, même si le taux de recyclage actuel reste faible. Ne pas confondre taux de recyclage et recyclabilité !
Fabriqués en Asie… on ne demande que cela, relocaliser ! Avant, on avait Photowatt, Clipsol… en avez-vous acheté, à l’époque ?Certains constructeurs sont Français, même si une grande majorité des panneaux sont fabriqués en Asie. Les installateurs restent francais. D’ailleurs, puis-je vous demander d’où viennent les composants de votre voiture ? Les composants électroniques, dont ceux faits avec des terres rares ?
Alors que certains fabriquants de vélos sont Français.
@Amigo : je vous sors la liste des morts provoqués par des autos ? Et des cyclistes imprudents, ça existe : tout comme les automobilistes dont vous êtes.
Je préconise pour les bons écolos les déplacements à la force des bras et des jambes…la tête n’existe pas.… La brouette c’est bien ?
Hier à Grenoble : un piéton de 87 a été tué sur le passage piéton par un cycliste, électeur de Piolle, écolo bobo bien-pensant et bienveillant.
Génial, des vélos électrique qui se rechargent avec quelle énergie déjà ? Dont le taux de recyclage est extrêmement faible ? Réalisées avec des métaux rares aux extractions hyper polluantes ? Fabriqués en Asie, en tout cas la majorité des pièces ?
Un miracle l’électrique donc ?