FLASH INFO – Les dernières mesures de restriction d’eau n’y ont rien fait. Le 28 août, le préfet de l’Isère a à nouveau relevé les niveaux de sécheresse dans le département.
Résultat ? La rivière Isère est placée en vigilance. Les eaux, superficielles comme souterraines, de la Bourbre, de l’Isle Crémieu, du Grésivaudan, de la Romanche, du Drac, du Vercors, de Paladru-Fure ainsi que les cours d’eau de l’Est Lyonnais et de Bièvre-Liers-Valloire en alerte.
Quand les secteurs des 4 vallées, du Guiers, les eaux superficielles de la Galaure-Drôme des Collines ainsi les eaux souterraines de l’Est lyonnais, de Bièvre-Liers-Valloire et de la Molasse sont en alerte renforcée.
Traduction ? Les mesures de restriction d’eau se font, en théorie, plus sévères. Il y a un mois, France Nature Environnement tirait à nouveau la sonnette d’alarme. Et dénonçait l’éternel retard dans les mesures prises par les pouvoirs publics.
Depuis trois ans, les épisodes de sécheresse se succèdent, quasiment en non-stop
Le constat, lui, se répète d’année en année depuis trois ans maintenant. « Les pluies de l’automne ont permis de recharger partiellement les nappes phréatiques mais l’absence de pluie au cours du mois de mars, d’avril puis fin mai ont induit des difficultés sur des ressources déjà fragilisées par plusieurs années de sécheresses successives », soulignent les services préfectoraux dans un communiqué.
« Depuis juin, il y a eu seulement quelques orages ne suffisant pas à une amélioration de la situation. La situation des nappes et des cours d’eau s’est effondrée en août à cause de la canicule, du vent et la quasi-absence de pluies. Une sécheresse automnale est à craindre ». Le préfet n’exclut d’ailleurs pas devoir prendre de nouvelles mesures dans les jours à venir.